VISITEURS

vendredi 30 novembre 2007

Rétroviseur : les asperges



Dans les années 70, pour gagner un peu d’argent, j’ai fait le coupeur d’asperges chez un agriculteur de BREN qui est d’ailleurs mon homonyme. A cette époque, Georges R. avait 5 ou 6 hectares d’asperges. Certains matins, nous étions jusqu’à 10 coupeurs et 5 ou 6 emballeuses. La journée commençait à 6 heures pour se terminer à midi. A neuf heures Suzanne R. nous préparait un solide casse croûte que nous prenions dans la salle de la vieille ferme, tous les dimanche matin nous avions droit au poulet rôti.
Le travail était dur, mais il y avait une bonne ambiance, les premiers jours on avait mal au dos, il fallait se casser pour sortir les asperges à l’aide de la gouge (long couteau à lame arrondie qui coupait les turions* sur la griffe). Le summum était de couper les turions avant qu’ils ne sortent pour avoir des asperges bien blanches, ce qui exigeait un bon coup d’œil pour repérer les petites fentes de terre provoquées par la pousse des asperges.
Quand les emballeuses n’avaient plus de travail, le père V.(à gauche sur la photo) sonnait dans une trompe et c’était le coupeur le plus près qui sautait dans la 2 CV camionnette et fonçait à travers champ jusqu’à la ferme. La pauvre deuche était tellement malmenée qu’un jour, j’ai perdu la porte arrière.
Sur la photo prise par la patronne en 1974, il manque déjà pas mal de monde, en particulier mon pote Roland (celui qui est assis à coté du Vieux Rouge, qui était encore jeune mais déjà rouge), Roland est mort en 2004, il avait 55 ans, emporté par un cancer en moins de six mois.

Malgré la pénibilité du boulot, nous aimions ce travail qui était relativement bien payé et chez les R. le vin et le pastis coulait à flot, heureusement à cette époque on n’avait pas encore généralisé l’usage de l’éthylomètre
* Tige souterraine de l'asperge

lundi 26 novembre 2007

Emmanuelle censurée par "Le Monde"

Le Monde à Emmanuelle Béart: sois belle, et tais-toi sur Boutin !

Vous avez peut-être lu, dans Le Monde de lundi, un article d'Emmanuelle Béart sur les mal logés de la rue de la Banque.
Un bel article. Sévère pour les marchands de sommeil, implacable sur les conditions de vie des locataires de deleurs sordides hôtels, mais épargnant curieusement le gouvernement, et la ministre du logement Christine Boutin.
Sauf dans le 13 ème paragraphe (sur 16), celui qui commence par "Et lorsque ces citoyens..."
Vous pouvez le relire.
Le ton est mesuré. Et d'autant plus mesuré que les ciseaux de la rédaction en chef du Monde sont passés par là.
Car d'après les informations d'@si, ce paragraphe a été amputé par la rédaction en chef du quotidien.
Oh, pas grand chose.
Dans son texte original, Béart évoquait la déclaration de Boutin, ayant assimilé les mal logés de la rue de la Banque à une "meute".
"La ministre du logement demande à la "meute" de lever le campement", écrivait-elle.
Ce passage a été coupé par la rédaction en chef du Monde, pour devenir "exige qu'ils lèvent le campement".
Censure ? On s'en défend au Monde. "Il n'est pas certain que Boutin ait parlé de meute à propos des mal logés de la rue de la Banque, et on a voulu protéger Béart d'une attaque en diffamation", a expliqué la rédaction en chef en interne, d'après les sources d'@si. C'est cette explication qui a aussi été servie à Emmanuelle Béart, quand elle a téléphoné au journal, après parution, pour s'étonner de la coupe.
Pourtant, Boutin, dans le feu d'une interview sur France Info, a bel et bien dérapé, en comparant les mal logés de la rue de la Banque à une "meute", comme on pouvait l'entendre dans cette revue de presse audio, concotée par...les journalistes du Monde.fr, en personne.
Le rédacteur en chef qui a coupé pour cette raison le texte de Béart, est peut-être le même qui, quelques jours plus tôt, avait par une autre coupe malencontreuse, transformé les "dessins de barbelés" de l'université de Rennes II, en barbelés réels.
Un affront n'arrive jamais seul. Dans le même journal, le même jour, Emmanuelle Béart, Carole Bouquet et Valérie Lang étaient victimes d'un direct du droit de l'éditorialiste Laurent Greilsamer. Trop belles, trop riches pour se mêler des affaires des mal logés, analysait en substance Greilsamer (oubliant dans cette entreprise de disqualification physique des comédiennes de mentionner Josiane Balasko, ce qui aurait ruiné sa démonstration).
Censurée, et renvoyée à ses pots de maquillage: il n'est pas certain qu'Emmanuelle Béart propose à nouveau une tribune libre au Monde.

Source : "Arret sur image"

dimanche 25 novembre 2007

IDIR


En cliquant sur le lien vous pourrez voir et surtout écouter une très belle chanson du chanteur Kabyle, IDIR, accompagnée au piano par sa fille.
Je souhaite que cette chanson serve d'antidote au poison qui circule actuellement sur le Net : un texte qui pourrait être un copié-collé des délires verbaux du président du F Haine.

http://www.dailymotion.com/video/x2a48u_idir-lettre-a-ma-fille_music

samedi 24 novembre 2007

Le marché paysan du MODEF




Ca y est on l'a faite notre vente sauvage face au Leclerc à Bourg les Valence, mais Bon Dieu qu'est ce qu'on s'est pelé les cacahuettes !!!
On n'a pas fait un chiffre d'affaire bien terrible mais les médias sont venus et on a pu leur dire tout le bien qu'on pensait des géants de la distribution.

Au hit parade des clients du marché paysan :
N° 1 : les poireaux
N° 2 : les courges
N° 3 : les noix
En queue de peloton le vin et les olives (heureusement que le vieux rouge est un patriote qui se dévoue pour éponger les éxédents...)

On renouvellera l'opération, mais par temps plus clément.

vendredi 23 novembre 2007

Emmanuelle Béart

"Cachez cette misère..."

de Emmanuelle Béart, comédienne

Cette nuit, par - 2 degrés, 140 femmes ont dormi sur le trottoir de la rue de la Banque, à Paris, juste en face de la Bourse. Cela fait cinquante nuits qu’elles dorment là, sous des bâches. Comment ces femmes en sont-elles arrivées là ?
En regardant le journal télévisé, je me suis posé la question, et je suis allée les voir. J’ai été frappée que, avant même d’engager la discussion, la première chose qu’elles ont faite ait été de me montrer leurs papiers : chacune a intégré l’idée que sa parole n’a aucun poids. Que seules des preuves administratives ont une valeur.
Toutes portaient sur elles ces dossiers vitaux soigneusement compilés : passeports français, cartes et titres de séjour, fiches de paie - elles travaillent -, factures d’hôtel, récépissés du règlement de ces hôtels. Pourquoi dormez-vous dehors plutôt qu’à l’hôtel, leur ai-je demandé ? C’est alors qu’elles m’ont raconté leur sordide quotidien dans des chambres tenues par ce qu’on appelle des "marchands de sommeil".
Le récit de leurs conditions de vie était inimaginable. Guidée par Jean-Baptiste Eyraud, qui représente l’association Droit au logement (DAL), je suis allée voir ces lieux. Au coeur de Paris, j’ai visité un premier hôtel : 46 chambres, presque autant de familles. Un bouge qui n’a d’hôtel que le nom. On grimpe par des escaliers de bois pourri, les fils électriques affleurent, pendent, les rampes d’escalier sont rafistolées, des ascenseurs ont été volontairement condamnés, des issues de secours sont factices, réduites à leur signalétique... On comprend instantanément pourquoi, quand ces hôtels flambent, il y a peu de chances d’échapper à la mort. Vingt-cinq personnes, dont onze enfants, ont péri en avril 2005 dans l’incendie de l’hôtel Paris-Opéra.
Une chambre parmi les autres : 10 m2, où, à touche-touche, on trouve : un lit superposé, un petit matelas à deux places, un lit de bébé. S’y entassent pour vivre - faire les devoirs, manger et dormir - trois enfants de 3, 6 et 8 ans et leurs parents.
Cinquante centimètres entre le mur et le lit, à peine de quoi ouvrir la porte, pour accéder à un lavabo minable équipé d’une pomme de douche. Murs et sols recouverts de carrelage maculé. L’unique prise de courant tient par du Scotch. La fenêtre, minuscule, donne sur un mur qui ne laisse passer aucune lumière, et pas d’air. Comme il n’y a pas de placards, on a bricolé dans l’embrasure de la fenêtre des étagères de fortune, où s’entassent bagages, chaussures, nourriture...
Cette famille vit là depuis un an. Après une errance de six ans d’"hôtels" en "hôtels". Il faut imaginer l’enfer de leur quotidien : depuis sept ans ils sont privés de toute intimité. De lumière. D’air. D’hygiène. Les enfants tombent malades, enchaînent les maladies pulmonaires. Trois pneumopathies en six mois pour le petit garçon de 3 ans : des poumons de vieillard, nous dit le médecin qui nous accompagne en regardant ses radios. La chaîne déraille, la cellule familiale menace d’éclater. L’homme ne répond plus à sa femme, la femme à son enfant, l’enfant à l’école.
Toutes les autres chambres sont semblables ou pires. Il y règne souvent une entêtante odeur de souris morte. Vu l’exiguïté des lieux, il arrive qu’une famille soit contrainte de louer une chambre supplémentaire pour improviser un coin cuisine. Les prix varient : deux chambres (soit 19 m2), 3 100 euros par mois ; quatre chambres (soit 30 m2), 7 500 euros.
Ces établissements sont agréés par le ministère du tourisme et la direction générale de la consommation et de la répression des... fraudes ! Et ce sont les services sociaux eux-mêmes qui y aiguillent les familles, en leur donnant une liste de ces bouges, et qui conditionnent le versement des aides à la présentation d’une facture d’hôtel.
Car une grande partie de ces loyers est payée par les aides publiques (aide au logement, aide sociale à l’enfance), tandis que les familles y consacrent la quasi-totalité de leur salaire. A Paris, presque toutes leurs ressources y passent, puisqu’on ne leur laisse que 5 euros par personne et par jour. Ces familles ne mendient pas, les parents gagnent leur vie et paient leurs impôts. Ils sont intégrés dans la vie économique, industrielle, sociale, fiscale. Mais pas dans nos immeubles.
Il est révoltant de découvrir que l’argent public - c’est-à-dire celui de nos impôts - et les modestes salaires de ces familles servent à enrichir les Thénardier du monde moderne, à dégrader la dignité de ces travailleurs et de leurs enfants.
Est-il acceptable que les pouvoirs publics versent chaque année, sans scrupule, plus de 100 millions d’euros à des escrocs cyniques, et maintiennent pendant des années des familles dans des vies d’errance et d’humiliation ?
Et lorsque ces citoyens, collectivement, sortent de leurs ghettos pour réclamer une vie digne, le gouvernement envoie un déploiement spectaculaire de CRS et de gendarmes déloger ces personnes on ne peut plus vulnérables. La porte-voix du gouvernement, la ministre du logement, envoie les CRS en guise de réponse, et exige qu’ils lèvent le campement de la rue de la Banque et cessent d’exhiber cette souffrance dérangeante. "Cachez cette misère que nous ne saurions voir", ordonnent les Tartuffe d’aujourd’hui.
Quand les pouvoirs publics vont-ils se mettre autour de la table, sérieusement, pour trouver des solutions décentes ? Qu’attendent-ils pour considérer que le droit au logement est un droit fondamental, aussi précieux que l’éducation et la santé ?
Ce que j’ai vu m’a convaincue de m’engager jusqu’au bout dans ce combat, qui touche 3,2 millions de personnes mal ou non logées. Car des millions d’êtres survivent dans des foyers d’urgence, campent dans des caravanes, vivent dans des bidonvilles, dorment dans des voitures - parfois avec des bébés - ou sont à la rue.
Je salue le courage, l’engagement corps et âme de ces citoyens qui se battent pour ce droit. Au moment où je quittais la rue de la Banque hier soir, une femme me disait : "Je resterai sur ce trottoir, quitte à ce qu’il soit ma tombe."

Bravo Manu, on t'aime aussi pour ça ...



jeudi 22 novembre 2007

Service public

C’est quoi, un fonctionnaire ?
D’accord ils font grève, d’accord on les considère comme des feignasses mais un fonctionnaire c’est quoi ?
Réponse :
Une infirmière (Celle qui vous fera votre toilette quand vous serez incontinent et plus, privé de couches culottes)
Un Soldat (Celui qui mettra sa vie en jeu pour défendre vos choix politiques privés)
Un policier (Celui qui vous protégera contre les « sauvageons » qui viennent abîmer les jolies voitures privées)
Un conducteur de TGV (Celui qui vous emmène dans votre villégiature privée pour pas très cher et sans danger)
Un agent des impôts (Celui qui fait fonctionner l’Etat grâce à cet argent que le privé a tant de mal à gagner)
Un facteur (Celui qui amène chez vous au bout du pays les colis privés des cadeaux de noël de papy mamy)
Un prof (Celui qui vous permet d’apprendre gratuitement ce que vous mettrez en pratique dans le privé)
Une institutrice (Celle qui mouche vos chers bambins privés et reçoit les insultes publiques)
Un juge (Celui qui gérera votre divorce privé)
Un pompier (Celui pour qui la devise est « sauver ou périr » et qui périra pour sauver votre vie privée et votre maison privée perdue en plein maquis avec un branchement et un kwh au même prix)
Un agent de la sécu (Celui qui se fera chier dans un bureau pour vous rembourser vos tranquillisants privés)
Un agent qui fera avancer votre dossier de chômage quand le privé vous aura foutu dehors
Un technicien EDF (Celui qui remettra le courant pour que vous regardiez vos DVD privés après la tempête)
Une sage femme (Celle qui ne se prive pas de galérer pour faire naître vos futurs cadres privés)
Un directeur d’hôpital (Celui qui se bat pour soigner gratuitement votre surmenage privé)
Un conducteur de metro (Celui qui vous conduit au tarif le moins cher d’Europe dans vos boulots privés)
Encore le métro (Celui qui vous emmène 365 jours par an à vos soirées privées et vous ramène même quand vous êtes bourrés)
L’organisateur de la fête de la musique (Le con qui organise votre petite soirée sympa du 21 juin)
Et bien sur tous les sans grades, qui ramassent vos ordures, nettoient les parcs, améliorent les forêts, recherchent de nouvelles technologies, transportent votre nourriture la nuit quand vous dormez (encore le train), font tourner les centrales électriques, aiguillent les avions, organisent les élections, donnent à manger dans les cantines scolaires,plantent des fleurs dans les villes, font des émissions de télé, vous donne la météo (aux avions privés et aussi et surtout aux marins privés !! )
Alors maudissez les, injuriez les, rejetez les !!!! Mais quand du service public, vous serez privé.....alors là, vous pleurerez !!......
faites passer !!..... VIVE LE SERVICE PUBLIC !

Publié par Fred dans : http://bellaciao.org/fr/

mercredi 21 novembre 2007

La vente sauvage du MODEF 26/07


Le MODEF 26 / 07 organise une vente sauvage de produits agricoles de qualité le samedi 24 novembre 2007 à partir de 9 heures, face au Leclerc de Bourg les Valence.
Par cette action nous voulons réagir contre le racket de la grande distribution envers le consommateur, qui ruine les producteurs, pressurent leurs salariés tout cela pour le plus grand profit des actionnaires et des fonds de pension.

Nous vous proposons :
· Les fruits et légumes de saison,
· La charcuterie paysanne,
· Le vin des côtes du Rhône,
· Le fromage et les olives des Baronnies,
· Le miel de la Drôme des collines,
· Les confitures d’Estelle,
· Et les plantes aromatiques de la Provence.

A VOS CABAS !!! VENEZ PROFITER DES BONNES AFFAIRES ET FAIRE LE PLEIN DE PRODUITS SAINS.

lundi 19 novembre 2007

Le roi des cons (suite)


Ce soir j’ai envie de décerner un accessit d’honneur de la connerie à David Pujadas pour avoir osé demander à Emmanuelle Béart : « Si elle ne pensait pas que son engagement auprès de Droit Au Logement ne pouvait pas nuire à son image de marque ».

Si les yeux de la belle Emmanuelle étaient des pistolets, le Pujadas serait mort (Et c’est pas le vieux rouge qui s’en plaindrait…).

Pot au feu (suite)

La benjamine de la journée : Loulou dans les bras de sa Mamet...

... et le doyen : l'oncle Marcel au coté de la tante Yvonne.
(photos Nicolas PEYRETOUT et Virginie REBATTET)

dimanche 18 novembre 2007

Le pot au feu

L'adjudant-chef, chargé de l'intendance...
la cantinière...
les cuistots...
la chaudière...
...et les convives.

Record battu pour les manifestations andéolaises : 67 convives et une quarantaine de marcheurs ont répondu présents à l’invitation des « Amis du vieux tilleul ».
Après une douzaine de kilomètres dans la Drôme des collines, tous se sont retrouvés pour l’apéro et un pot au feu géant.

ALLEZ CHICHE LES COPINES ET LES COPAINS ON FAIT ENCORE MIEUX LA PROCHAINE FOIS !!!

samedi 17 novembre 2007

Le Beaujolais nouveau est arrivé

Allez hop encore un ptit coup...

He ben, la Chatelaine, c'est y un exemple pour la future génération !

La vedette de la soirée ...


Belle tablée en vérité !



Il est une tradition bien sympathique dans notre petit coin de la Drôme des Collines, c’est celle du Beaujolais nouveau. Bien sur, on va me répondre que cette tradition existe depuis longtemps et pas seulement à Saint Andéol, hameau de la commune de Claveyson. Certes oui, mais le Beaujolais nouveau chez nous à une histoire :

C’est le Glaude Kirchou (émigré suisse de la première génération) qui a instauré cette tradition.
Au tout début, nous étions cinq buveurs de sexe masculin uniquement, car la tradition suisse veut que les mecs se réunissent dans une pièce appelée le « Kernetsai » (je ne suis vraiment pas sûr de l’orthographe) pour y boire des canons.

Quelques années plus tard le Bébert et le Vieux Rouge (ardents défenseurs de la cause féminine), par une ruse machiavélique, réussissaient à faire admettre les femmes au sein de la conviviale compagnie. Nous n’avons pas été déçus : nos femmes lèvent le coude aussi bien que nous…

Depuis, chaque année notre groupe s’enrichit de nouvelles présences, cette année nous nous sommes retrouvés à 19 , en 2008, nous envisageons de louer la salle des fêtes et peut être,dans les années à venir, la palais omnisport à Bercy… a moins que la cirrhose éclaircisse nos rangs.

mercredi 14 novembre 2007

Copinage

Nico en pleine action (photo André Bouvet)


Merci Nico pour le commentaire !
Amis randonneurs et amateurs de belles photos voici un blog à visiter sans tarder : http://desmontsdescimes.blogspot.com/


mardi 13 novembre 2007

Notes de lecture


4 ème de couverture :
Anton Strübell n'a pas de remords. Si c'était à refaire, il le referait : il torturerait, exécuterait, déporterait. Il continue à croire, sans la moindre hésitation, que le Reich de Hitler allait régénérer l'humanité.Réfugié en Syrie, c'est en toute sérénité d'âme qu'il entreprend d'enregistrer ses souvenirs, aidé par son fils aîné. L'Internet transmettra ensuite la "bonne parole" dans le monde entier...Mais lorsque le fil de la confiance va se distendre et se rompre, lorsque son héritier, ébranlé par le récit de tant d'atrocités, va se rebeller jusqu'à renier ce père criminel, le vieillard - à son tour - descendra vers l'enfer...Serait-il juste que les bourreaux aient droit à la paix de l'âme ?

Très bon bouquin : bien écrit, on se laisse prendre dès les premières pages.
C'est vrai que les salauds meurent dans leur lit : Papon, Pinochet, Franco, Mobutu....

dimanche 11 novembre 2007

11 novembre

Posted by Picasa Voici le monument aux morts que j’aimerais voir dans tous les villages de France.
(Photo extraite du blog de Friendly Frogman)

Solidarité

Suite à une sollicitation du MODEF 26, le Conseil Général de la Drôme a voté une aide exceptionnelle au département de la Martinique de 20 000 €. Cette contribution devra permettre à cette collectivité de faire face rapidement aux très importants dégâts occasionnés par le passage du cyclone DEAN. A noter également que le MODEF de la Drôme a versé une aide de 500 € au CODEMA / MODEF de Martinique afin d’aider nos camarades dans leurs démarches d’après cyclone.

samedi 10 novembre 2007

Déception

Mes amis me désolent : il n'y a que la bouffe qui les motive :
6 commentaires sur les caillettes rien sur le bouquin de Chamoiseau.
Et la nourriture spirituelle, ALORS MERDE QUOI ??? !!!

vendredi 9 novembre 2007

Les caillettes


Ce n’est pas de la haute gastronomie, mais nous on aime bien ! Autrefois ces boulettes étaient préparées quand on tuait le cochon, Aujourd'hui nous tentons de renouveler la tradition. Nous avons pris des épinards du jardin hachés et mélangés avec les abats de cochon (poumon, foie, cœur, rate) auxquels on ajoute la tête cuite dans la chaudière, la gorge, un peu de viande d'épaule, achetés chez le boucher.

La capitale de la caillette est Chabeuil, gros village drômois, situé à l’est de Valence mais en fait on la trouve dans toute la Drôme et en Ardèche où nos amis bedaux la mangent sur des patates coupées en lamelles.

Si ces quelques lignes et cette photo vous ont mis en appétit : Pas de problème on a garni le congélateur !!!

Le MODEF sur France 2

Raymond GIRARDI lors de L'Assemblée Générale du MODEF 26
(photo Annie Laurie)

A voir "les 100 qui font bouger la France", mercredi 14 novembre à 20h50 sur France2

Le MODEF représenté par Raymond GIRARDI et Claude GRISO ont été invités à intervenir dans l’émission télévisée de France 2 intitulée : Les 100 qui font bouger la France, animée par Béatrice SCHONBERG sur le sujet de la grande distribution et des prix à la production.
Cette émission sera diffusée le mercredi 14 novembre à 20h50 sur France 2 Parmi les autres intervenants Michel Edouard LECLERC, Jean-Pierre COFFE, Christophe Lambert, Carole BOUQUET.
Les prix agricoles et agroalimentaires sont un des 7 sujets abordés dans cette émission. Un reportage sur la manifestation du MODEF contre les bas prix des salades en septembre à Agen sera diffusé. Notons que cette invitation de France 2 a été initiée par la manifestation du MODEF conduite par Raymond GIRARDI LE 23 août à la place de la Bastille à Paris et en banlieue sous forme d’une distribution vente de fruits et légumes à prix rémunérateurs pour sensibiliser les consommateurs sur le racket des GMS
.

lundi 5 novembre 2007

notes de lecture : Solibo Magnifique


je viens de lire un second bouquin de Patrick Chamoiseau après "Texaco", "Solibo Magnifique" : j'ai bien aimé, c'est un peu une façon de prolonger notre séjour sur l'île aux fleurs.



Solibo Magnifique, Patrick Chamoiseau, Gallimard, 1988


Pendant le carnaval à Fort-de-France, devant son public médusé, le conteur Solibo Magnifique meurt, victime semble-t-il de ce qu'on nomme là-bas "une égorgette de la parole". S'agit-il d'une autostrangulation qui se produit parfois pendant le discours ? Ou serait-ce plutôt un crime ? Toute l'assistance est bien entendu soupçonnée, notamment un certain "Bateau Français", dit Congo, qui aurait empoisonné le conteur avec un fruit confit, le chadec.
Le brigadier-chef Bouaffesse et l'inspecteur principal Évariste Pilon, menant l'enquête, vont jusqu'à mettre Chamoiseau lui-même, auteur de ce roman, en garde à vue. Congo, suspect numéro un, n'y voit totalement laminé.
Mais, d'interrogatoire en interrogatoire, jusqu'à l'autopsie, les policiers vont découvrir le monde oublié, finissant, des Maîtres de la parole.
Par la magie de son style, cette enquête criminelle est aussi un tableau drôle et poétique de l'univers des conteurs antillais. Préférant au titre d'écrivain celui de "marqueur de paroles", Patrick Chamoiseau, qui, avec Chronique des sept misères, a fait une entrée éclatante en littérature, retrouve la saveur d'une culture menacée et compose, avec un art très singulier, une sarabande de personnages pittoresques dominée par l'émotion et l'humour.


dimanche 4 novembre 2007

Laurette


N'est ce pas qu'elle a fière allure notre Laurette de Cublize dans son uniforme de pompier tout neuf !!!

jeudi 1 novembre 2007

Yves JAMAIT

A écouter sans modération le dijonnais Yves Jamait:
http://www.dailymotion.com/video/xvauy_yves-jamait-jeanlouis_music
N'est ce pas qu'ils ont du talent les bourguignons, Simone, et pas que pour le Gevrey-Chambertain !!!

Les paroles pour ceux qui comme moi commencent à être dur de la feuille :


Jean-Louis (ou le monologue du client)

Vois-tu mon vieux Jean-Louis, J'ai comme des langueurs. C'est semblable à des cris, Ca vient de l'intérieur. Ca me déchire un peu, Jusque dans les artères, Comme ce vin trop vieux, Qu't'aurais laissé ouvert. Ce monde-là m'écoeure. Regarde-les, nos chefs, Qui font pousser des fleurs au bord des SDF On les emmerde tous, sers-moi n'importe quoi, j'm'en fous ! Pourvu qu'ça mousse, et toi, qu'est ce que tu bois ? S'ils nous prennent pour des cons, Ne fait-on pas tout pour ? Y'a plus d'révolutions mais y'a toujours une cour. Ils nous fliquent, ils nous guettent, Nous brident et nous contemplent. Moi j'veux bien être honnête, mais je manque d'exemple. Ils n'en ont pas fini de nous laisser pour dupes. Pratiquant l'alchimie, celle celle du parachute. Pendant qu'on se bat pour, ramasser quelques miettes, Ces coqs de basse-cour, enfoirés, nous raquettent. On parle, on parle mais il se fait tard, C'est bientôt la fin du monde et j'ai plus rien à boire. Ce monde nous échappe On n'est plus que des cons, À passer à la trappe, Celle des générations. Je regarde mon ombre, Elle ne me ressemble pas. Elle est plus grande que moi, Tiendra-t-elle dans ma tombe ? En attendant ce jour, Qui s'ra peut être une nuit, J'voudrais un peu l'amour D'une femme jolie Qui oublierait mon âge Et serait amoureuse, Enfin, même de passage, Que je rendrais heureuse. Je voudrais de son corps, parcourir les silences, Ne faire en m'approchant pas plus de bruit qu'une ombre, Qu'elle m'ouvre les bras et accepte la danse, D'un sourire éclairant son visage trop sombre. Vois-tu ? J'ai mal aimé, Tu vois, j'ai mal au corps. Et j'en ai mal encore tellement j'ai mal aimé. Mais j'en ai vu passer, des pachydermes roses; Bien plus souvent, c'est vrai,Que j'l'ai cueillie... la rose. On parle, on parle mais il se fait tard, C'est bientôt la fin du monde et j'ai plus rien à boire. Je me sens tellement seul, Que j'en ai le vertige. Je sais, je suis pas l'seul, Mais toi, au moins, tu piges. De cette solitude, J'ai fait mon ordinaire. Pour prendre l'habitude J'ai laissé le temps faire. Vois-tu, mon vieux Jean-Louis, Là-haut la lune est pleine. Je sens bien qu'moi aussi, Mais j'ai tellement de peine. Boire, ça réchauffe le coeur, Même si ça nique le foie. Pour sortir d'la torpeur Que veux tu, je bois. Allez mon vieux Jean-Louis, Sers m'en donc une dernière, Je m'sens un peu aigri, Pour tout dire, j'suis amer. Nos vies se recroquevillent, Il va falloir s'y faire, Le monde part en vrille, Mais qu'il aille donc se faire... On parle, on parle mais il se fait tard, C'est bientôt la fin du monde et j'ai plus rien à boire... On parle, on parle mais il se fait tard, C'est bientôt la fin du monde et j'ai plus rien à boire... On parle, on parle mais il se fait tard, C'est bientôt la fin du monde et j'ai plus rien à boire.