VISITEURS

mercredi 31 décembre 2008

GAZA : la position du CRI*




La population de Gaza massacrée, avec la complicité de la « communauté internationale »

Dans la nuit du 27 au 28 décembre, l’aviation sioniste israélienne a déclenché l’opération « plomb durci », l’une des plus meurtrières depuis 1967. Les attaques aériennes sur Gaza et Rafah ont déjà fait près de 400 morts et 1 400 blessés. Le gouvernement israélien prépare actuellement une opération terrestre : Tsahal vient de rappeler un millier de réservistes. Ce carnage présenté comme une riposte aux tirs de roquettes du Hamas n’est en réalité qu’un acte de surenchère dans la campagne électorale en cours en Israël, qu’une mise en pratique d’un feu vert octroyé par la prétendue « communauté internationale », l’ONU, les pays impérialistes dont la France, ainsi que l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Yémen et le Koweit qui ont amorcé une « normalisation » de leurs relations avec l’occupant sioniste.

Depuis des années, Gaza survit dans un véritable ghetto. Un impitoyable blocus économique, politique et culturel l’isole du monde. Un million et demi d’habitants sont prisonniers de l’armée israélienne et privés de tout : de nourriture, de carburant, d’électricité, de médicaments, de matériel scolaire … La population sous le joug de l’oppression coloniale barbare depuis soixante ans subit une « punition » collective impitoyable pour avoir « mal » voté et avoir porté son choix démocratique vers le Hamas. Portée à un tel niveau, cette oppression sonne l’heure de la destruction totale de la Palestine et plus particulièrement de Gaza. C’est une mort lente que subissent les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Or cette barbarie odieuse n’a pu être perpétrée que grâce à l’impunité totale assurée à cet État colonial sioniste, et même au soutien actif dont il a bénéficié au sein de l’Union Européenne. Sarkozy, président de l’UE, a imposé le « rehaussement de la coopération avec l’UE » le 8 décembre dernier. Il a ainsi été décidé de revaloriser les relations politiques entre l’UE et Israël, permettant une plus large participation de l’État sioniste aux programmes communautaires européens. En octroyant un tel avantage à un État qui mène une politique expansionniste, qui pille, qui assassine, qui ghettoïse, Sarkozy a donné un chèque en blanc aux faucons et porte une lourde responsabilité dans ce nouveau crime de guerre sioniste.


L’État sioniste est fondamentalement raciste et colonialiste. La lutte des travailleurs arabes et juifs doit le renverser !


C’est un fait historiquement irréfutable, l’État d’Israël, parce que sioniste, est fondé sur le racisme et le colonialisme. C’est vers 1885 que Herzl envisagea de « coloniser la Palestine » et de créer un « foyer national juif ». Il décréta que « le peuple d’Israël, en tant que peuple supérieur et continuateur moderne du Peuple élu, [devait] aussi devenir un ordre réel » et, pour ce faire, « rendre des services à l’État impérialiste qui protégera son existence ». Le racisme et le colonialisme israéliens sont les fondements d’un État qui se définit non par référence à une nation, mais à une religion et à une ethnie.



Quand un gouvernement juge que la vie d’un soldat juif est plus importante que celle de centaines d’enfants et de civils palestiniens, alors l’État que représente ce gouvernement est un État raciste.
Quand des forces armées, dans les territoires qu’elles occupent illégitimement, interdisent aux civils de se déplacer, d’aller chercher de l’eau aux puits et aux sources, de labourer leurs champs, de visiter leur famille, de se rendre à l’école ou à leur travail, de circuler d’un village à l’autre, d’amener un enfant malade chez le médecin, alors l’État que représente ce gouvernement est un État raciste et colonialiste.
Quand ce gouvernement sioniste construit le mur de la honte pour la ghettoïsation du peuple palestinien, rase maisons et oliveraies, chasse, expulse, emprisonne, torture, affame, alors ce gouvernement et son armée sont ceux d’un État raciste et colonialiste.

Vive la résistance des Palestiniens ! Front unique des organisations ouvrières et anti-impérialistes pour la soutenir, combattre le sionisme et l’impérialisme oppresseurs !

Ce n’est qu’en s’organisant de manière indépendante de toutes les forces bourgeoises et petites-bourgeoises incapables de mener un combat victorieux contre le projet sioniste, par peur de déchaîner des forces qu’elles ne sauraient contrôler, que la classe ouvrière palestinienne pourra être le moteur d’une lutte nationale victorieuse et, au-delà, d’une lutte révolutionnaire pour la satisfaction de ses revendications sociales. Mais cette lutte ne peut se mener qu’en liaison avec les classes ouvrières des autres pays de la région, y compris dans l’État d’Israël, où les travailleurs juifs exploités doivent d’abord et avant tout rompre avec le sionisme. C’est ainsi qu’il sera possible de construire une République multi-ethnique, laïque, démocratique et socialiste sur tout le territoire de la Palestine historique, vers les États-Unis socialistes du Moyen-Orient.
Les travailleurs et les opprimés du monde entier doivent soutenir inconditionnellement la résistance des Palestiniens, leur combat légitime pour leurs droits nationaux, contre la colonisation sioniste de leurs terres, pour le droit au retour de tous ceux qui ont été expulsés depuis 1948, pour le droit de choisir librement leurs représentants. La lutte contre l’impérialisme et son bras armé israélien est un devoir impérieux pour l’ensemble des organisations qui se réclament du mouvement ouvrier et du combat anti-impérialiste : leur responsabilité est d’organiser immédiatement une levée en masse des travailleurs et des jeunes de France pour exiger l’arrêt des bombardements et de toutes les exactions de l’État israélien. Pour nous qui sommes en France, cette solidarité anti-impérialiste est aussi un combat contre Sarkozy, le gouvernement français, les partis de droite et toutes les prétendues forces de « gauche » qui se font les complices de l’État d’Israël.

Front unique des syndicats, partis ouvriers et associations de défense du peuple palestinien !


*CRI : Communiste, Révolutionaire, Internationaliste

mardi 30 décembre 2008

GAZA




Plus de
200 personnes mobilisées en moins de 24 heures : Internet a du bon ! Si le premier cercle de militants a su se mobiliser rapidement, il faut maintenant étendre ce rassemblement pour que cesse l'agression israélienne de Gaza. L'étendre notamment à la jeunesse et au monde du travail. Rester en ligne est nécessaire, mais ne suffira pas, il faut aller à la rencontre des gens et convaincre qu'un peuple est en train d'être massacré, que c'est l'horreur, et comme écrit sur une pancarte : si on ne fait rien, on porte une part de responsabilité !

Le Fil Rouge Romanais

Pépita


Débuts prometteurs pour Pépita dans sa recherche de Mélano Sporum : un beau spécimen de 80 grammes découvert cet après midi et vendu dans l'heure suivante à notre copine la Chatelaine.


Bon appétit Josy et Claude !

dimanche 28 décembre 2008

Cinoche : Louise-Michel


Louise-Michel, un film de Benoît Delépine et Gustave Kerven avec Yolande Moreau, Bouli Lanners, Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel, Philippe Katerine, Mathieu Kassovitz, Siné, Denis Robert... 1h34.


Cela se passe quelque part en Picardie. Dix ouvrières sont à cran suite à des rumeurs de plan social dans leur entreprise. Pour les rassurer, le patron leur offre de superbes blouses neuves avec leur prénom brodé. Un beau gage d’avenir...
Le lendemain matin, elles découvrent que les machines de l’usine textile ont disparu pendant la nuit et que le taulier véreux s’est barré sans laisser d’adresse.
Plutôt que de poser à poil sur un calendrier pour arrondir les fins de mois, elles décident de mettre en commun leurs 2000 euros d’indemnités pour engager un type qui butera le patron. Une ouvrière bourrue est chargée de recruter le « professionnel ». C’est Louise (ex-Jean-Pierre). Elle tombe sur le plus loser des flingueurs, un plouc même pas capable d’aligner un clébard à bout portant. C’est Michel (ex-Cathy). Louise-Michel tourne autour de cette rencontre embrouillée. Nous sommes évidemment très loin de la véritable histoire de la militante anarchiste (1830-1905) que nous avons déjà croisé sur Le Mague. Néanmoins, Louise-Michel part d’une histoire vraie. On se souvient de ce patron pourri qui avait délocalisé ses machines en un week-end.
En attendant de regarder sur France 2 le téléfilm de Solveig Anspach consacré à la déportation de Louise Michel en Nouvelle-Calédonie (avec Sylvie Testud dans le rôle de notre bonne Louise), il faut aller voir ce Louise-Michel vitaminé qui, d’une manière caustique et inattendue, nous montre la voie. Pour s’en sortir, sûr que les manants vont devoir bouffer du patron et, sans doute aussi un peu, du flic. Retour aux fondamentaux. Avant le générique de fin, les réalisateurs ont pris soin de citer Louise Michel : « Maintenant que nous savons que les riches sont des larrons, si notre père, notre mère n’en peuvent purger la terre, nous quand nous aurons grandi, nous en ferons du hachis. » A table !


Article publié sur le site Bellaciao : Un film jubilatoire !
Cliquez sur le lien ci dessous pour voir la bande annonce :

mardi 23 décembre 2008

DEVINETTE

Jean Charles Marchiani et Jullien Coupat sont en prison, le premier a été condamné pour trafic d’influence et abus de bien sociaux, le second est soupçonné d’avoir accroché du fer à béton à une caténaire.

Qui sera libéré ?

Le gagnant ou la gagnante recevra son poids en camembert Lepetit ou Président ou le dernier disque de Carla Bruni.

vendredi 19 décembre 2008

Soirée resto


Hier soir, 18 décembre, une petite soirée familiale pour fêter l'anniversaire de Fabienne ( Pour savoir combien, se reporter au message de l'année dernière). Une très bonne soirée, dans un petit resto de la rue St Nicolas à Romans : le Mandrin, le cadre est agréable, on est servi avec beaucoup de gentillesse et en plus la cuisine est excellente.

mercredi 17 décembre 2008

Note de lecture


4ème de couverture :

« La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter. »C’est Buffett qui a formulé ce jugement.Pas Marie-George, non. Warren.Deux « f », deux « t ».La première fortune mondiale.Et c’est une évidence, sans doute, en cette époque où un « marché du luxe en forte croissance » côtoie « les émeutes de la faim ». Une banalité, même, dans une France où le CAC 40 annonce des « profits records » et des « mégadividendes » tandis que, d’après l’INSEE, les salaires stagnent depuis trois décennies. Une certitude statistique quand 9,3% du PIB a glissé, en vingt ans, du Travail vers le Capital.Une évidence, alors.
Sauf qu’il a fallu, justement, un Warren Buffett pour la dénoncer. Jamais nous n’aurions osé, nous, prononcer ces mots, « guerre des classes » : par crainte de paraître « archaïques », « simplistes », « manichéens ». Et, avec nous, c’est toute une gauche qui s’autocensure, qui s’enlise dans le salmigondis de la « complexité ». Toute une gauche avec des chefs qui déguisent leur lâcheté en « courage », leur renoncement en « audace », et qui causent gentiment de « rénovation », de « modernisation » pour mieux masquer leur trahison.
François Ruffin est reporter pour l’émission de France Inter Là-bas si j’y suis et collabore au Monde diplomatique.
Merci à Elodie (La Louve) de m'avoir fait découvrir ce bouquin. Rien de bien nouveau sous le soleil capitaliste, mais il est des vérités qu'il est bon de réaffirmer.

dimanche 14 décembre 2008

Retour aux Antilles

Sous les cocotiers à Anse Michel

En ces temps de grisaille et de boue (Eh oui, après la neige vient la boue !) un petit retour en Martinique par la photo... et la musique.

Pour plus de dépaysement cliquez sue le lien ci dessous :

http://www.deezer.com/track/202635

"Fanm Martinik Dou" par Moune de Rivel

jeudi 11 décembre 2008

Rétroviseur : La neige


La neige vient de faire son apparition sur la Drôme des Collines : de 20 à 30 cm ce matin. Nous avions déjà eu un petit épisode neigeux mercredi dernier, quelques centimètres rapidement fondus à la fin de la matinée.

Nous n’en sommes encore pas à la fameuse tempête de 1970. Cette année là la neige tombait le soir du 29 décembre, le 30 et le 31. Le 1er janvier, une couche uniforme de 80 cm recouvrait la région. On se souvient des 10000 personnes bloquées sur l’autoroute du Sud dans la vallée du Rhône.

Les paysans et en particulier les éleveurs se souviendront longtemps de cette tempête, la neige compliquait beaucoup leur travail. Il fallait déneiger à la pelle les accès aux étables et aux granges. A cette époque nous n’avions pas de moyen de stockage pour le lait : quand tous les bidons étaient pleins nous n’avions que deux alternatives ou partir livrer le lait en tracteur ou le vider au fossé. Un jour nous étions partis avec Gérard, mon voisin, une carriole pleine de bidons accrochée à son tracteur dépourvu de cabine. Partis à midi de St Andéol, nous étions à 15 heures à Crépol (lieu du rendez vous avec le laitier) 3 heures pour faire 15 kilomètres avec une crevaison à mi parcours. Il faisait moins 10° à midi et moins 23° à 19 heures, au retour au bercail. La fin du trajet se fit à pied, les bidons vides sur le dos : la hauteur de neige empêchant le tracteur de remonter.

La neige causait aussi pas mal d’embarras aux éleveurs de volaille. Des hélicoptères de l’armée furent réquisitionnés pour alimenter les poulaillers.

Mais malgrè tout, cet épisode neigeux permit à la solidarité paysanne de s’exprimer, nous étions coupés du monde, plus de routes, le seul poste de téléphone était au hameau à 2 km et tout le monde s’entraidait, les petites rivalités (qui sont légions dans le monde paysan) étaient oubliées… au moins le temps de la neige.

La neige resta tout le mois de janvier, vers le 15, des engins (chargeurs et une fraise venue de Savoie) dégageaient les principaux accès et tout doucement la vie normale repris son cours.

mercredi 3 décembre 2008

Notes de lecture (suite)


Dans mes dernières notes, j'ai oublié ce bouquin (Une BD en fait) que m'a fait découvrir Fabienne et que j'ai aussi bien aimé : "PERSEPOLIS" de Marjane Satrapi
La vie quotidienne d'une jeune fille dans l'Iran des ayatollah

Pierre VASSILIU


Un pot pourri de quelques chansons coquines de Pierre VASSILIU en cliquant sur le lien ci dessous
http://www.deezer.com/track/2554642

lundi 1 décembre 2008

Notes de lecture


Ca fait un bout de temps que je n'ai pas publié de notes de lecture, ce qui ne veut pas dire que je n'ai rien lu depuis.
J'ai lu et apprécié :
  • La repentie de Didier DAENINCKX (Un auteur qui ne m'a jamais déçu)
  • Le temps des cerises de FRANCK & VAUTRIN (Les aventures d'un reporter photographe au temps du Front Populaire et de la guerre d'Espagne)
  • Le loup des mers de Jack LONDON (Un bouquin que je n'avait pas eu l'occasion de lire dans ma jeunesse)
  • 2 Poulpes lus dans le TGV en montant à Paris.

Et quelques autres qui ne m'ont pas trop emballés.



mercredi 26 novembre 2008

Gaston COUTE : le poëte du terroir (1880 - 1911)


LA DERNIERE BOUTEILLE


Les gars ! Apportez la dernière bouteille
Qui nous reste du vin que je faisions dans le temps,
Versez à grands flots la liqueur vermeille
Pour fêter ensemble mes quatre vingts ans...


Du vin comme celui-là, on n'en voit pus guère,
Les vignes d'aujourd'hui donnent que du verjus,
Approchez, les gars, remplissez mon verre,
J'ai comme dans l'idée que j'en reboirai pus !


Ah ! J’en reboirai plus ! c'est bien triste à dire
Pour un vieux paysan qu'a tant vu comme moi
Le vin des vendanges, en un clair sourire
Pisser du pressoir comme l’eau du toit ;


On aura beau dire, on aura beau faire,
Faudra plus d'un jour pour remplir nos fûts
De ce sang des vignes qui rougit mon verre.
J'ai comme dans l'idée que j'en reboirai pus !


A présent, chez nous, tout le monde gueule misère,
On va à la ville où l'on crève la faim,
On vend pour rien le bien de son grand-père
Et l'on brûle ses vignes qui n'amènent plus de vin ;


A l'avenir le vin, le vrai jus de la treille
Ça sera pour celui-là qu'aura des écus,
Moi que je viens de vider notre dernière bouteille
J'ai comme dans l'idée que j'en reboirai plus.



Gaston Couté était fils d'un
meunier. Il quitta l'école, qu'il s'était mis à détester à l'adolescence, avant le baccalauréat. Il fut alors commis auxiliaire à la Recette Générale des impôts d'Orléans, puis travailla pour un journal local, Le Progrès du Loiret. Il commença à publier ses poèmes dans des feuilles locales, et à en composer en patois. Il les fit entendre à une tournée d'artistes parisiens de passage. Ayant reçu quelques encouragements, il se décida, en 1898, à monter à Paris. Il avait dix-huit ans.
Après quelques années de vaches très maigres, il y obtint un certain succès à réciter ses poèmes dans les cabarets. Il collabora à la revue La Bonne chanson de
Théodore Botrel. On peut dire qu'il représentait une version rurale de Jehan-Rictus, lequel l'avait aidé à ses débuts. Il écrivait également des chansons d'actualités pour des journaux anarchistes La Barricade et surtout La Guerre Sociale.
La fin de sa vie allait lui être difficile : la
tuberculose, l'absinthe, la privation (l'approche de la guerre qui favorisait les chansonniers cocardiers au détriment des anarchistes). Il mourut vingt-quatre heures après avoir été conduit à l'hôpital Lariboisière.

(Wikipédia)

mercredi 19 novembre 2008

Rando : Divajeu

Aouste sur sye

Le chateau de Divajeu

Circuit "Vallée de la Drôme"
pour les randonneurs des la MJC de St Donat.
Alain, nous a emmené sur la rive gauche de la Drôme
en partant de Crest, Divajeu (Le chateau), Aouste sur Sye
et retour à Crest.
Une agréable ballade d'automne.

Soirée cinoche : "Séraphine"


J'avais entendu beaucoup de bien sur ce film, mais je n'ai pas pu retenir un certain nombre de baillements : Bref, je me suis emmerdé, malgré la présence de Yolande Moreau que j'avais bien aimé dans "Quand la mer monte"

samedi 15 novembre 2008

Soirée concert : les Têtes Raides




Une soirée très Rock en Roll au concert des «Têtes Raides », hier à Chabeuil, avec Anne.
Concert organisé par l’ASTIV (Association des Travailleurs Immigrés de Valence).
J’ai particulièrement aimé le poème de Stig Dagerman : « Notre besoin de consolation est impossible à rassasier », mis en musique et interprété par Christian Olivier (Une vraie performance : le morceau dure plus de vingt minutes).



TRES BONNE SOIREE, MERCI MA FILLE D’AVOIR EMMENE TON PAPA CHERI !

mercredi 12 novembre 2008

Rando : Les cuves du Duzon


Profitant d'une amélioration de la météo, les randonneurs dela MJC de St Donat se sont rendus vers les cuves du Duzon.


"Le Duzon s'écoule dans des gorges granitiques étroites et pittoresques, avec une chute dans un mini-chaos 'les Cuves du Duzon' véritable merveille naturelle accessible par un sentier où le buis est très répandu."


Ardèche-Evasion

mardi 11 novembre 2008

11 Novembre


Le 11 novembre, c'est la foire au village mais c'est aussi la commémoration de l'armistice mettant fin à quatre ans d'une guerre terrible. La photo ci dessus représente le monument aux mort du Lorrain en Martinique. Ceci pour nous rappeler que les départements et les territoires outremer , ainsi que nos anciennes colonies ont été eux aussi de gros pourvoyeurs de chair à canon.


"On croit mourir pour la patrie, en fait on meurt pour les industriels"

Anatole FRANCE

dimanche 9 novembre 2008

Solidarité avec le peuple palestinien


Plus de 200 personnes se sont retrouvées à la salle des fêtes de Rochefort Samson pour une journée de solidarité organisée par l'association France/Palestine Après un excellent repas oriental, les participants ont pù apprécier un hommage au poète palestinien Mahmoud Darwich.

jeudi 6 novembre 2008

Soirée cinoche


Salle comble à l'Espace des Collines pour la projection du 3ème volet de la série de Raymond DEPARDON sur les paysans : "La vie Moderne".

De très belles photos des gueules de paysans et des paysages, un documentaire assez pessimiste.

C'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de raisons d'être optimiste pour les paysans des zones défavorisées.

La question que ne pose jamais directement DEPARDON, mais que l'on sous entend tout au long de ce film est : "Que vont devenir ces régions ?"

mercredi 5 novembre 2008

Ils veulent la fin de la petite viticulture

Une journée de taille chez Denis


La
FNSEA, le "syndicat" au service des gros exploitants joue un rôle non négligeable dans ce processus de destruction de la petite viticulture. La restructuration récente décidée par l’Etat de l’organisation des appellations (sous le nom, il fallait s’en douter, de "modernisation de la viticulture") lui donne la part encore plus belle. Ainsi, ce sont les syndicats de la FNSEA qui sont chargés de tirer au sort les viticulteurs dont ils contrôleront les vignes, les caves et le vin par la voie de dégustations. Tout ce qui ne sera plus conforme sera éliminé, c’est l’arbitraire le plus total. Par ailleurs, ce sont ces mêmes syndicats qui décident du cahier des charges mis en place cette année, sous le contrôle de l’Institut National des Appellations d’Origine, organisme de plus en plus dans la ligne de la politique de l’Etat en matière d’agriculture.
Les viticulteurs sont désormais regroupés par région viticole dans des Organismes de Défense et de Gestion (ODG) dirigés bien sûr exclusivement par des responsables de la FNSEA. Pour bien situer les choses, il faut rapporter ce propos de l’un des responsables de l’ODG du Beaujolais : « L’offre de vin est trop dispersée, il va falloir la regrouper. » [Traduction : renoncez aux petits et vendez à vil prix aux gros ou aux moyens. ] ou encore : « Il y en a assez de cette guéguerre entre viticulteurs et négociants, il faut marcher ensemble. » [Traduction : que les poules du poulailler discutent avec les renards plutôt que de se méfier d’eux. ]
Le but final, affirmé par la Commission européenne est d’aller vers un nombre de plus en plus restreint d’ODG, au niveau du pays puis de l’Union, et qu’à terme, on n’ait plus que deux catégories : les vins avec indication géographique et les vins sans indication. Ainsi pourrait naître assez vite un ODG regroupant Beaujolais, Bourgogne, Jura et Savoie. Les négociants pourront enfin légalement mélanger et trafiquer les vins. Ils le font déjà illégalement, mais l’ampleur prise sera désormais démesurée et comme la définition officielle du vin selon
l’UE ne mentionne même pas l’obligation de provenance du moût de raisin, tout sera possible !

Dérégulation : la qualité en ligne de mire
Tout cela a, bien entendu, des conséquences sur la qualité du vin. Toutes les productions humaines voient baisser leur qualité dès lors qu’elles sont soumises à la fameuse loi du marché. Lorsqu’il s’agit, pour ceux qui vendent, de dégager une marge, la qualité passe après.
Depuis des années, on impose un goût standard. Sur le modèle de ceux du nouveau monde, destiné à un public consumériste mais peu connaisseur, on fabrique depuis des années dans notre pays un produit qui n’a pas besoin de vieillir. La chimie au service du goût stéréotypé ! C’est l’heure des "vins technologiques" dont la fermentation est activée mais bloquée, qui sont prêts à boire au bout de deux mois, mais finis au bout d’un an. Le client du nouveau monde est impatient, on lui fournit le "produit fini".
Cette « mode» a grandi aussi en France. Les idéologues du commerce, ceux qui font la pluie et le beau temps dans les media s’en sont mêlés. Qu’importe le terroir, un cépage prestigieux peut pousser partout. Qu’importe le savoir faire du vigneron, tous les vins se ressemblent. C’est l’ère de la standardisation.
Le but immédiat de l’Union européenne est la fin des appellations contrôlées, jugées trop rigides. Il faut noter que, sans attendre la réglementation européenne, l’Etat français avance :
l’INAO, institut des appellations d’origine, a vu élargir ses compétences à des domaines comme le miel et le beurre, qui ne possèdent pas d’AOC. L’INAO est d’ailleurs sur le point de changer de nom.

Le vin de tradition réservé à l’élite
Tout est bon : la baisse du niveau de vie (On achète désormais la bouteille à l’unité au lieu du carton) ; le formatage idéologique incitant les viticulteurs à exporter, donc à faire un vin sans intérêt, ce qui les ruinera un jour ou l’autre s’ils ne sont pas assez "gros" ; enfin la campagne idéologique moralisatrice jetant l’opprobre sur les consommateurs de vin.
Le vin de tradition française est menacé, de l’extérieur par les requins US notamment, comme l’a montré le film "Mondovino". Il l’est par les gros négociants qui préfèrent acheter du vin du Chili, des USA ou d’Australie mais il l’est aussi par un consensus gagné par les dominants autour de l’idée que seul le vin vite arrivé à maturité plaît.
Ceux qui auront les moyens pourront continuer de déguster un grand cru de Bourgogne ou un grand cru classé de Bordeaux, mais les autres devront se contenter d’un liquide douteux avec (ou sans) indication géographique.

Pour les contrer, seule la lutte....
L’enjeu est de taille, il s’agit de la mort définitive de l’agriculture familiale. Ce n’est ni l’intérêt des paysans ni celui des salariés. On ne peut compter sur la gôche pour empêcher cette catastrophe : les tenants de l’Europe sociale, de Fabius à Buffet, en passant par Besancenot réclament "une autre
PAC", alors que l’Union européenne est le principal vecteur que le capital a utilisé pour parvenir à ses fins ; en outre ils ont adopté la mentalité "citoyenne" qui consiste à condamner moralement les amateurs de vin.
Seule la lutte permettra de sauver la petite paysannerie et la qualité des produits que nous consommons. Un peu partout, notamment dans le Languedoc, des viticulteurs sont en lutte. A l’intérieur du syndicat des exploitants familiaux, le
MODEF, nombreux sont ceux qui veulent secouer une direction arc-boutée sur le consensus avec la FNSEA et le pouvoir.

Reçu de mon camarade DENIS, poète et vigneron

vendredi 31 octobre 2008

jeudi 30 octobre 2008

Dialogue



  • Alors, Maumau, comme ça tu as piqué le bonnet du Commandant Cousteau ?

  • Ben oui, Vieux Rouge, toi tu as bien volé le béret de l'Abbé Pierre!

mercredi 29 octobre 2008

Little brother is watching you


Comme disait ma grand mère :
"Ce sont toujours les bons qui partent les premiers"

Soirée cinoche




ENTRE LES MURS

Réalisé par Laurent Cantet
Avec François Bégaudeau, Nassim Amrabt, Laura Baquela

François est un jeune professeur de français d’une classe de 4e dans un collège difficile. Il n’hésite pas à affronter Esmeralda, Souleymane, Khoumba et les autres dans de stimulantes joutes verbales, comme si la langue elle-même était un véritable enjeu. Mais l’apprentissage de la démocratie peut parfois comporter de vrais risques.

J'ai bien aimé ce film, à aucun moment je ne l'ai trouvé long (2h10), un film qui mérite bien sa palme d'or.

samedi 25 octobre 2008

Soirée cabaret


Soirée flamenco pour les Reynaud et la Châtelaine. Le groupe romanais : "Luna del Sol" se produisait à la "Charrette". Une super soirée, dans une ambiance torride, magistralement emmenée par deux frères guitaristes de grande classe, accompagnés par un bassiste et un batteur, tous deux excellents musiciens, sans oublier, bien sur les deux danseuses aussi belles que talentueuses.
MERCI CHRISTIAN VINSON.

jeudi 23 octobre 2008

Un nouveau lien


Je viens de rajouter un nouveau lien à ma liste : "Le blog de la Louve"


On pourra y lire notamment un excellent article sur la disparition de soeur EMMANUELLE

vendredi 17 octobre 2008

Randos

Les rives de la Bourne à St Thomas

Le Chateau de Crau (07)

le village de Ailhon


Randos avec un S, puisque c'est deux randonnées que nous avons faites mercredi et jeudi. Mercredi : le tour de Pichardon, à St Thomas en Royans, guidés par Marie Claire et jeudi randonnée ardéchoise avec Jacqueline et Jo autour d'Asperjoc.

vendredi 10 octobre 2008

Capitalisme et agriculture

(photo Humpty Dumpty)

La bourse de Paris s'effondre...

Heureusement, celles d'Hannibal sont bien accrochées. Le capitalisme ne nous fera jamais autant rire, qu'il nous fait chier.

mardi 7 octobre 2008

Concert


De passage à Saint Andéol, les petits chanteurs à la gueule de bois, sous la direction du chanoine Robert ont donné un concert exceptionnel à l'occasion de la rando du pot au feu. La célèbre chorale a interprétée deux oeuvres magistrales du regretté Georges Brassens : " Le Roi des Cons et les Copains d'abord". Programme de circonstance... enfin surtout concernant la deuxième partie.

lundi 6 octobre 2008

Les Amis du Vieux Tilleul

Attention, Jean Marie, on ne discute pas les ordres du chef Loïc !

Quelques uns des 150 convives.

Dimanche 5 octobre, les "Amis du Vieux Tilleul" se sont retrouvés pour la randonnée du pot au feu. Après un circuit qui emmenait les randonneurs de Montaudun à la combe de Chaloray, en passant par la Souche, tous se retrouvaient sous le préau et les deux chapiteaux pour déguster le "bulli" mitonné par le chef Loïc et son équipe . Une journée placée sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur.

jeudi 2 octobre 2008

Note de lecture


Encore un bouquin de Thierry Jonquet que j'ai bien aimé et que je conseille :


Thierry Jonquet descend dans le dernier cercle de la misère et de la solitude.
Pointer le moment où tout bascule, où s'inverse la courbe de la fatalité, voilà ce que raconte Thierry Jonquet à travers quelques histoires d'hommes qui, a priori, n'ont rien en commun. Alain Colmont est scénariste pour la télévision. Pas une star du feuilleton pour ménagères de moins de cinquante ans, plutôt un petit faiseur qui baisse la tête devant les producteurs arrogants. Ce qui l'aide à survivre, c'est le bonheur de sa fille qu'il reconstruit au jour le jour depuis l'accident de scooter qui la laissa défigurée, à seize ans. Daniel Tessandier vit dans une chambre de bonne appartenant à une dame charitable, avec le RMI comme unique objectif. Pour conserver un semblant de vie sociale, Daniel est prêt à tout. Nanard, lui, est le chef des clodos. Le ventre proéminent et la lippe baveuse, il trône juste entre le Prisu et la bouche de métro, terrifiant les petits et séduisant les matrones pour un litre de Villageoise. Entre ces trois hommes, rien de commun si ce n'est le fameux destin jouant à quitte ou double. Il suffit d'y ajouter la canicule de ce mois d'août 2003 et le décor est en place.


Christine Ferniot

Lire, mai 2004

dimanche 28 septembre 2008

Rugby




Çà n'est pas dans mes habitudes de parler de sport dans ce blog. Mais je vais faire une exception pour Baptiste. Après son père, son grand père et aussi son arrière grand père, Baptiste vient de faire sa rentrée au pays d'Ovalie. Pour son premier match sous les couleurs de Roanne, Baptiste a marqué un superbe essai à quelques minutes de la fin de la rencontre.

COMME ON DIT A ROANNE : "ALLEZ P'TIT BLEU !!!"

jeudi 25 septembre 2008

Les mains d'or


Bernard Lavilliers et Balbino Medelin en duo : "Les mains d'or",

Pour voir et écouter, on clique sur le lien ci dessous :


Dis donc, Châtelaine, quand est ce que ton copain Christian réinvite Balbino Medelin à la Charrette ?

dimanche 21 septembre 2008

Rando : le Grand Veymont

Le Grand Veymont vu des Grandes Cabanes...


"Ne rigoles pas Marie-Claire, sans les sandalettes de Jean Pierre :
j'aurais fait le Veymont en chaussettes"
(Photos Jean Berthalin)

Les neuf randonneurs au sommet (cliquez pour agrandir)


Neuf randoneurs motivés, huit heures de marche, 1000 mètres de dénivelé, le tout dans une ambiance chaleureuse avec une très bonne météo. Et une première pour le Vieux Rouge : le Veymont en sandalettes.

Anniversaires

Louise : deux bougies,
son papa : quelques unes de plus.
Vendredi, nous fêtions deux anniversaires :

Louise, née le 19 septembre 2006,

Alexandre, né le 22 septembre 1978.


BON ANNIVERSAIRE A TOUS LES DEUX

jeudi 18 septembre 2008

NOTE DE LECTURE


La côte de la Crabière au Lorrain

La lecture est une excellente formule pour revenir dans des contrées que l’on a aimées, c’est la cas avec le bouquin de Raphaël Confiant : « Eau de café ». L’histoire se déroule à Grand Anse, Le Lorrain sur la côte atlantique de la Martinique avec des personnages hauts en couleur qui gravitent autour d’Eau de café, la marraine du narrateur, une sorte de Mère Courage martiniquaise.

dimanche 14 septembre 2008

Actualité papale


L'attaché de presse du Vatican
nous communique
que Benoit 16 (13 et 3)
a canonisé Brother in Law 01,

vous en avez la preuve avec la photo ci dessus

COPINAGE


Notre ami NICO,

alias SNURFF,

photographe de montagne,

des belles fleurs,

des petites bêtes et des plus grosses aussi,

nous convie à l’exposition de ses œuvres,

le mardi 23 septembre,

à 18h30,

à la MJC de Saint Donat

et en plus, il paie à boire…

jeudi 11 septembre 2008

11 septembre (Souvenons nous)


Il y a 35 ans, Salvador ALLENDE se donnait la mort dans le palais présidentiel de la Moneda.

La junte militaire dirigée par Pinochet mettait fin à trois ans de l’expérience d’une transition pacifique vers un socialisme démocratique.

Tout cela dans un bain de sang et une répression impitoyable.

Outre celui de la grande bourgeoisie chilienne, Pinochet avait aussi le soutien inconditionnel des Etats-Unis.

Pinochet, lui, est mort tranquillement dans son lit…
(A lire, les dernières paroles du Président ALLENDE sur Bellaciao.org)