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mardi 27 mai 2008

RETROVISEUR : les foins dans le Minesota par James Jensen

Machine à récolter le foin en vrac

James Jensen alias Brother in Law 01, américan farmer.
(Photo La France Agricole du 3 novembre 2000)

Je suis tellement vieux que j’ai fait du foin en vrac lors de ma jeunesse. (Faut pas croire tout ce que dit Brother in law 01, il n'a qu'un an de plus que le Vieux Rouge) C’était juste au moment du remplacement des chevaux par les tracteurs. Alors, la plupart des machines avait la conception pour être trainer par les chevaux. Faucheuse et andaineuse 1’8 mètre de large avec vitesse d’avancement prévu a 3km l’heure.

Il fallait faucher, andainer, ramasser avec un chargeur – un attelage de tracteur, char et ramasseur. Puis il fallait le monter dans la grange.

Mon premier travail – à l’âge de 5 ans – était à mener le tracter lors du montage du foin dans la grange. J’ai fait le remplacement des chevaux Du char il y avait une fourche pour prendre le foin. Une grosse corde jusqu’à la cime de l’étable (deuxième étage), puis au fond, puis vers le bas de l’étable, et puis encore vers le devant. Il fallait tirer cette corde une certaine distance avant de libérer le foin dans la grange. Et il ne fallait pas avancer trop loin.

A l’âge de 6 ans j’ai mené le tracteur devant le char et le charger du foin. L’attelage faisait 12 mètre de long. La vitesse d’avancement – 2km l’heure.

A l’âge de 7 ans le gros changement technique. On a acheter la presse a moyenne densité. Alors j’ai mené le tracteur devant la presse avec le char à l’arrière. Sans prise de force automatique.

Depuis ; faucheuse de 4 mettre le large. Andaineuse a 8 mettre de large. Presse a moyenne densité et presse a balle ronde. Depuis 50 ans nous avons fait plus de un million de balles de moyenne densité – oui c’est vrai. En plus peut être 25,000 balles de 450 kg. Et nous avons maintenant plus de 200 ha. du foin.

mercredi 21 mai 2008

Rétroviseur : le tabac

Le triage du tabac en hiver

Dans les années d’après guerre, la vente du tabac était pratiquement la seule source d’argent pour les exploitations agricoles de la Drôme des collines. Le blé était échangé contre du pain, les autres céréales servaient à l’alimentation des animaux et les animaux de basse cour étaient vendus au coquetier itinérant qui fournissait l’épicerie.
La culture du tabac était très règlementée et les planteurs étaient sans cesse en butte contre les tracasseries des inspecteurs de la SEITA (Société d’Exploitation Industrielle des Tabacs et Allumettes). Beaucoup étaient issus de l’armée et usaient et abusaient de leurs pouvoirs sur les paysans.
La graine était fournie par la SEITA, mais beaucoup de planteurs plantaient un pied de tabac dans un coin isolé de l’exploitation pour avoir un petit supplément de graines et ainsi avoir un petit rab de plants.
La graine était semée sous châssis dans un coin abrité du jardin. Quand les plants étaient prêts, le champ était quadrillé à l’aide d’un rayeur tiré à la main et les plants piqués à l’intersection du quadrillage pour faciliter le comptage des plants par le contrôleur.
Avant la récolte, la plantation demandait plusieurs binages manuels. La récolte se faisait feuille à feuille, au premier passage on récoltait trois feuilles : les basses (la meilleure qualité), puis deux fois deux médianes et enfin trois couronnes (feuilles assez grossières, très chargées en nicotine).
On récoltait le matin, l’après midi était consacré à l’enfilage et à la pente au séchoir. On se servait d’aiguilles d’une vingtaine de centimètres pour passer les feuilles sur une ficelle de 1.50 à 2 mètres. Les ficelles étaient pendues dans des greniers ou des granges. Après venait le temps du séchage, ce qui demandait beaucoup de surveillance : si le tabac séchait trop vite, il séchait vert et était de mauvaise qualité. S’il séchait trop doucement, il risquait de moisir et la récolte était fichue. Il fallait sans cesse jouer avec les ouvertures.
L’hiver venu, les feuilles étaient retirées des ficelles de séchage, triées par ordre de grandeur et de qualité, mises en paquets de 24, attachées avec la 25ème feuille (les manoques) puis conditionnées en bottes (toutes les feuilles étaient comptées).
La SEITA avait un magasin d’achat à Beaurepaire dans l’Isère et la vente durait deux jours.
Les producteurs affrétaient un camion pour la marchandise et un car pour eux mêmes. Ils passaient une nuit à l’hôtel et les repas étaient pris au restaurant. Si la récolte s’était bien vendu avec une bonne note (la côte 44, par exemple) c’était aussi l’occasion de faire la fête. C’était surtout la possibilité de ramener un peu d’argent pour le reste de l’année.
Cette pratique s’est maintenue jusque vers les années 60. Puis la production s’est modernisée, les machines à planter et à enfiler sont apparues et surtout les tracasseries bureaucratiques de la SEITA ont disparues.

jeudi 15 mai 2008

Cépage

(Photo Yvette Revelière)

Le Vieux Rouge (qui n'est pas trop pressé de vieillir en fut de chêne) peut faire des exceptions pour le blanc : le cépage Clairette par exemple.

dimanche 11 mai 2008

Dimanche 11 mai : Ste Estelle


Bonne fête à toutes les Estelle, Pierrot la tendresse en a fait une très belle chanson :


Estelle

Paroles et Musique: Pierre Perret 1979

Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Combien je suis fou d'elle comment je suis puni
Que ça n'a rien de drôle de se la mettre sous le bras
En cherchant du pétrole dans le Guatemala

Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Que je bande pour elle, que j'en perds l'appétit
Qu'on se remettra ensemble que je m'avoue vaincu
Et que j'ai les mains qui tremblent quand j'évoque son cul

Dites-lui que je suis lucide depuis que je l'ai quittée
Que j'étais bien trop candide que j'aurais dû l'écouter
Et que cette fille superbe qui m'emmena en bateau
Je l'ai su qu'à l'île d'Elbe que c'était un travelo

Ça les a bien fait rire ces salauds m'ont gardé
Sur ce bon vieux navire bourré de vieux pédés
Et que jusqu'en septembre sur ce maudit rafiot
J'étais la femme de chambre du lieutenant de vaisseau

Si vous voyez Estelle dites-lui que je me suis trompé
Que je ferai tout pour elle toujours le dos courbé
Rien qui ne lui déplaise et que le dimanche matin
Si c'est debout qu'on baise je prendrai les patins

Dites aussi à Estelle que ma virilité
Est bien redevenue telle qu'avant de la quitter
Bien que cette foutue danseuse des ballets de Hong Kong
M'ait laissé les valseuses comme des balles de ping pong

Si vous voyez Estelle dites-lui bien surtout
Que j'aimerai sa cuisine que je serai plus jaloux
Et que si encore elle m'aime que j'en serai si content
Que j'oublierai le nom de baptême de son putain d'amant

Qu'elle aura toute ma paie pour sortir quand elle veut
Que c'est fini la bouteille que je ne triche plus au jeu
Que ma vie est amère qu'il faut que l'on renoue
Dites-lui même que sa mère peut habiter chez nous

Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Combien je suis fou d'elle comment je suis puni
Que ça n'a rien de drôle de se la mettre sous le bras
En cherchant du pétrole dans le Guatemala


La version "En cours de root" sur le lien ci-dessous:
http://www.dailymotion.com/video/x2xrio_estelle-en-cours-de-root_music

samedi 10 mai 2008

Le Maroc


Sur les quinze copains qui ont randonné dans l’Anti-Atlas en janvier dernier, treize, se sont retrouvés chez Jacqueline et Alain pour un repas marocain. Un bon moment de convivialité où nous avons pu nous remémorer notre voyage et échanger nos photos et nos souvenirs.
Un grand merci à Gérard qui a été la cheville ouvrière de cet inoubliable séjour, auquel il convient aussi d’associer nos chauffeurs et accompagnateurs.

lundi 5 mai 2008

le Vieux Tilleul

Un petit jus avant le départ...

Des randonneurs sous haute tension...


On recharge les batteries.


44 marcheurs ont crapahuté autour de Saint Andéol, répondant à l’invitation des Amis du Vieux Tilleul.
Le soleil, les petits oiseaux et la bonne humeur étaient de la partie pour cette sympathique journée.
A midi, une vingtaine d’autres copains avaient rejoint les marcheurs pour l’apéro et le pique nique commun sous le préau et les tilleuls. L’après midi, les pétanqueurs purent s’adonner à leur passe temps favori pendant que les autres se partageaient entre la sieste, la discussion ou l’absorption de denrées plus ou moins digestives.
Le prochain rendez vous des Amis du Vieux tilleul sera le vendredi 27 juin pour un concert à l’église de St Andéol avec le groupe JALP (Musique traditionnelle irlandaise, tzigane et autres…) Les places sont à réserver auprès des Amis du Vieux Tilleul.