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mercredi 31 décembre 2008

GAZA : la position du CRI*




La population de Gaza massacrée, avec la complicité de la « communauté internationale »

Dans la nuit du 27 au 28 décembre, l’aviation sioniste israélienne a déclenché l’opération « plomb durci », l’une des plus meurtrières depuis 1967. Les attaques aériennes sur Gaza et Rafah ont déjà fait près de 400 morts et 1 400 blessés. Le gouvernement israélien prépare actuellement une opération terrestre : Tsahal vient de rappeler un millier de réservistes. Ce carnage présenté comme une riposte aux tirs de roquettes du Hamas n’est en réalité qu’un acte de surenchère dans la campagne électorale en cours en Israël, qu’une mise en pratique d’un feu vert octroyé par la prétendue « communauté internationale », l’ONU, les pays impérialistes dont la France, ainsi que l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Yémen et le Koweit qui ont amorcé une « normalisation » de leurs relations avec l’occupant sioniste.

Depuis des années, Gaza survit dans un véritable ghetto. Un impitoyable blocus économique, politique et culturel l’isole du monde. Un million et demi d’habitants sont prisonniers de l’armée israélienne et privés de tout : de nourriture, de carburant, d’électricité, de médicaments, de matériel scolaire … La population sous le joug de l’oppression coloniale barbare depuis soixante ans subit une « punition » collective impitoyable pour avoir « mal » voté et avoir porté son choix démocratique vers le Hamas. Portée à un tel niveau, cette oppression sonne l’heure de la destruction totale de la Palestine et plus particulièrement de Gaza. C’est une mort lente que subissent les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Or cette barbarie odieuse n’a pu être perpétrée que grâce à l’impunité totale assurée à cet État colonial sioniste, et même au soutien actif dont il a bénéficié au sein de l’Union Européenne. Sarkozy, président de l’UE, a imposé le « rehaussement de la coopération avec l’UE » le 8 décembre dernier. Il a ainsi été décidé de revaloriser les relations politiques entre l’UE et Israël, permettant une plus large participation de l’État sioniste aux programmes communautaires européens. En octroyant un tel avantage à un État qui mène une politique expansionniste, qui pille, qui assassine, qui ghettoïse, Sarkozy a donné un chèque en blanc aux faucons et porte une lourde responsabilité dans ce nouveau crime de guerre sioniste.


L’État sioniste est fondamentalement raciste et colonialiste. La lutte des travailleurs arabes et juifs doit le renverser !


C’est un fait historiquement irréfutable, l’État d’Israël, parce que sioniste, est fondé sur le racisme et le colonialisme. C’est vers 1885 que Herzl envisagea de « coloniser la Palestine » et de créer un « foyer national juif ». Il décréta que « le peuple d’Israël, en tant que peuple supérieur et continuateur moderne du Peuple élu, [devait] aussi devenir un ordre réel » et, pour ce faire, « rendre des services à l’État impérialiste qui protégera son existence ». Le racisme et le colonialisme israéliens sont les fondements d’un État qui se définit non par référence à une nation, mais à une religion et à une ethnie.



Quand un gouvernement juge que la vie d’un soldat juif est plus importante que celle de centaines d’enfants et de civils palestiniens, alors l’État que représente ce gouvernement est un État raciste.
Quand des forces armées, dans les territoires qu’elles occupent illégitimement, interdisent aux civils de se déplacer, d’aller chercher de l’eau aux puits et aux sources, de labourer leurs champs, de visiter leur famille, de se rendre à l’école ou à leur travail, de circuler d’un village à l’autre, d’amener un enfant malade chez le médecin, alors l’État que représente ce gouvernement est un État raciste et colonialiste.
Quand ce gouvernement sioniste construit le mur de la honte pour la ghettoïsation du peuple palestinien, rase maisons et oliveraies, chasse, expulse, emprisonne, torture, affame, alors ce gouvernement et son armée sont ceux d’un État raciste et colonialiste.

Vive la résistance des Palestiniens ! Front unique des organisations ouvrières et anti-impérialistes pour la soutenir, combattre le sionisme et l’impérialisme oppresseurs !

Ce n’est qu’en s’organisant de manière indépendante de toutes les forces bourgeoises et petites-bourgeoises incapables de mener un combat victorieux contre le projet sioniste, par peur de déchaîner des forces qu’elles ne sauraient contrôler, que la classe ouvrière palestinienne pourra être le moteur d’une lutte nationale victorieuse et, au-delà, d’une lutte révolutionnaire pour la satisfaction de ses revendications sociales. Mais cette lutte ne peut se mener qu’en liaison avec les classes ouvrières des autres pays de la région, y compris dans l’État d’Israël, où les travailleurs juifs exploités doivent d’abord et avant tout rompre avec le sionisme. C’est ainsi qu’il sera possible de construire une République multi-ethnique, laïque, démocratique et socialiste sur tout le territoire de la Palestine historique, vers les États-Unis socialistes du Moyen-Orient.
Les travailleurs et les opprimés du monde entier doivent soutenir inconditionnellement la résistance des Palestiniens, leur combat légitime pour leurs droits nationaux, contre la colonisation sioniste de leurs terres, pour le droit au retour de tous ceux qui ont été expulsés depuis 1948, pour le droit de choisir librement leurs représentants. La lutte contre l’impérialisme et son bras armé israélien est un devoir impérieux pour l’ensemble des organisations qui se réclament du mouvement ouvrier et du combat anti-impérialiste : leur responsabilité est d’organiser immédiatement une levée en masse des travailleurs et des jeunes de France pour exiger l’arrêt des bombardements et de toutes les exactions de l’État israélien. Pour nous qui sommes en France, cette solidarité anti-impérialiste est aussi un combat contre Sarkozy, le gouvernement français, les partis de droite et toutes les prétendues forces de « gauche » qui se font les complices de l’État d’Israël.

Front unique des syndicats, partis ouvriers et associations de défense du peuple palestinien !


*CRI : Communiste, Révolutionaire, Internationaliste

mardi 30 décembre 2008

GAZA




Plus de
200 personnes mobilisées en moins de 24 heures : Internet a du bon ! Si le premier cercle de militants a su se mobiliser rapidement, il faut maintenant étendre ce rassemblement pour que cesse l'agression israélienne de Gaza. L'étendre notamment à la jeunesse et au monde du travail. Rester en ligne est nécessaire, mais ne suffira pas, il faut aller à la rencontre des gens et convaincre qu'un peuple est en train d'être massacré, que c'est l'horreur, et comme écrit sur une pancarte : si on ne fait rien, on porte une part de responsabilité !

Le Fil Rouge Romanais

Pépita


Débuts prometteurs pour Pépita dans sa recherche de Mélano Sporum : un beau spécimen de 80 grammes découvert cet après midi et vendu dans l'heure suivante à notre copine la Chatelaine.


Bon appétit Josy et Claude !

dimanche 28 décembre 2008

Cinoche : Louise-Michel


Louise-Michel, un film de Benoît Delépine et Gustave Kerven avec Yolande Moreau, Bouli Lanners, Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel, Philippe Katerine, Mathieu Kassovitz, Siné, Denis Robert... 1h34.


Cela se passe quelque part en Picardie. Dix ouvrières sont à cran suite à des rumeurs de plan social dans leur entreprise. Pour les rassurer, le patron leur offre de superbes blouses neuves avec leur prénom brodé. Un beau gage d’avenir...
Le lendemain matin, elles découvrent que les machines de l’usine textile ont disparu pendant la nuit et que le taulier véreux s’est barré sans laisser d’adresse.
Plutôt que de poser à poil sur un calendrier pour arrondir les fins de mois, elles décident de mettre en commun leurs 2000 euros d’indemnités pour engager un type qui butera le patron. Une ouvrière bourrue est chargée de recruter le « professionnel ». C’est Louise (ex-Jean-Pierre). Elle tombe sur le plus loser des flingueurs, un plouc même pas capable d’aligner un clébard à bout portant. C’est Michel (ex-Cathy). Louise-Michel tourne autour de cette rencontre embrouillée. Nous sommes évidemment très loin de la véritable histoire de la militante anarchiste (1830-1905) que nous avons déjà croisé sur Le Mague. Néanmoins, Louise-Michel part d’une histoire vraie. On se souvient de ce patron pourri qui avait délocalisé ses machines en un week-end.
En attendant de regarder sur France 2 le téléfilm de Solveig Anspach consacré à la déportation de Louise Michel en Nouvelle-Calédonie (avec Sylvie Testud dans le rôle de notre bonne Louise), il faut aller voir ce Louise-Michel vitaminé qui, d’une manière caustique et inattendue, nous montre la voie. Pour s’en sortir, sûr que les manants vont devoir bouffer du patron et, sans doute aussi un peu, du flic. Retour aux fondamentaux. Avant le générique de fin, les réalisateurs ont pris soin de citer Louise Michel : « Maintenant que nous savons que les riches sont des larrons, si notre père, notre mère n’en peuvent purger la terre, nous quand nous aurons grandi, nous en ferons du hachis. » A table !


Article publié sur le site Bellaciao : Un film jubilatoire !
Cliquez sur le lien ci dessous pour voir la bande annonce :

mardi 23 décembre 2008

DEVINETTE

Jean Charles Marchiani et Jullien Coupat sont en prison, le premier a été condamné pour trafic d’influence et abus de bien sociaux, le second est soupçonné d’avoir accroché du fer à béton à une caténaire.

Qui sera libéré ?

Le gagnant ou la gagnante recevra son poids en camembert Lepetit ou Président ou le dernier disque de Carla Bruni.

vendredi 19 décembre 2008

Soirée resto


Hier soir, 18 décembre, une petite soirée familiale pour fêter l'anniversaire de Fabienne ( Pour savoir combien, se reporter au message de l'année dernière). Une très bonne soirée, dans un petit resto de la rue St Nicolas à Romans : le Mandrin, le cadre est agréable, on est servi avec beaucoup de gentillesse et en plus la cuisine est excellente.

mercredi 17 décembre 2008

Note de lecture


4ème de couverture :

« La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter. »C’est Buffett qui a formulé ce jugement.Pas Marie-George, non. Warren.Deux « f », deux « t ».La première fortune mondiale.Et c’est une évidence, sans doute, en cette époque où un « marché du luxe en forte croissance » côtoie « les émeutes de la faim ». Une banalité, même, dans une France où le CAC 40 annonce des « profits records » et des « mégadividendes » tandis que, d’après l’INSEE, les salaires stagnent depuis trois décennies. Une certitude statistique quand 9,3% du PIB a glissé, en vingt ans, du Travail vers le Capital.Une évidence, alors.
Sauf qu’il a fallu, justement, un Warren Buffett pour la dénoncer. Jamais nous n’aurions osé, nous, prononcer ces mots, « guerre des classes » : par crainte de paraître « archaïques », « simplistes », « manichéens ». Et, avec nous, c’est toute une gauche qui s’autocensure, qui s’enlise dans le salmigondis de la « complexité ». Toute une gauche avec des chefs qui déguisent leur lâcheté en « courage », leur renoncement en « audace », et qui causent gentiment de « rénovation », de « modernisation » pour mieux masquer leur trahison.
François Ruffin est reporter pour l’émission de France Inter Là-bas si j’y suis et collabore au Monde diplomatique.
Merci à Elodie (La Louve) de m'avoir fait découvrir ce bouquin. Rien de bien nouveau sous le soleil capitaliste, mais il est des vérités qu'il est bon de réaffirmer.

dimanche 14 décembre 2008

Retour aux Antilles

Sous les cocotiers à Anse Michel

En ces temps de grisaille et de boue (Eh oui, après la neige vient la boue !) un petit retour en Martinique par la photo... et la musique.

Pour plus de dépaysement cliquez sue le lien ci dessous :

http://www.deezer.com/track/202635

"Fanm Martinik Dou" par Moune de Rivel

jeudi 11 décembre 2008

Rétroviseur : La neige


La neige vient de faire son apparition sur la Drôme des Collines : de 20 à 30 cm ce matin. Nous avions déjà eu un petit épisode neigeux mercredi dernier, quelques centimètres rapidement fondus à la fin de la matinée.

Nous n’en sommes encore pas à la fameuse tempête de 1970. Cette année là la neige tombait le soir du 29 décembre, le 30 et le 31. Le 1er janvier, une couche uniforme de 80 cm recouvrait la région. On se souvient des 10000 personnes bloquées sur l’autoroute du Sud dans la vallée du Rhône.

Les paysans et en particulier les éleveurs se souviendront longtemps de cette tempête, la neige compliquait beaucoup leur travail. Il fallait déneiger à la pelle les accès aux étables et aux granges. A cette époque nous n’avions pas de moyen de stockage pour le lait : quand tous les bidons étaient pleins nous n’avions que deux alternatives ou partir livrer le lait en tracteur ou le vider au fossé. Un jour nous étions partis avec Gérard, mon voisin, une carriole pleine de bidons accrochée à son tracteur dépourvu de cabine. Partis à midi de St Andéol, nous étions à 15 heures à Crépol (lieu du rendez vous avec le laitier) 3 heures pour faire 15 kilomètres avec une crevaison à mi parcours. Il faisait moins 10° à midi et moins 23° à 19 heures, au retour au bercail. La fin du trajet se fit à pied, les bidons vides sur le dos : la hauteur de neige empêchant le tracteur de remonter.

La neige causait aussi pas mal d’embarras aux éleveurs de volaille. Des hélicoptères de l’armée furent réquisitionnés pour alimenter les poulaillers.

Mais malgrè tout, cet épisode neigeux permit à la solidarité paysanne de s’exprimer, nous étions coupés du monde, plus de routes, le seul poste de téléphone était au hameau à 2 km et tout le monde s’entraidait, les petites rivalités (qui sont légions dans le monde paysan) étaient oubliées… au moins le temps de la neige.

La neige resta tout le mois de janvier, vers le 15, des engins (chargeurs et une fraise venue de Savoie) dégageaient les principaux accès et tout doucement la vie normale repris son cours.

mercredi 3 décembre 2008

Notes de lecture (suite)


Dans mes dernières notes, j'ai oublié ce bouquin (Une BD en fait) que m'a fait découvrir Fabienne et que j'ai aussi bien aimé : "PERSEPOLIS" de Marjane Satrapi
La vie quotidienne d'une jeune fille dans l'Iran des ayatollah

Pierre VASSILIU


Un pot pourri de quelques chansons coquines de Pierre VASSILIU en cliquant sur le lien ci dessous
http://www.deezer.com/track/2554642

lundi 1 décembre 2008

Notes de lecture


Ca fait un bout de temps que je n'ai pas publié de notes de lecture, ce qui ne veut pas dire que je n'ai rien lu depuis.
J'ai lu et apprécié :
  • La repentie de Didier DAENINCKX (Un auteur qui ne m'a jamais déçu)
  • Le temps des cerises de FRANCK & VAUTRIN (Les aventures d'un reporter photographe au temps du Front Populaire et de la guerre d'Espagne)
  • Le loup des mers de Jack LONDON (Un bouquin que je n'avait pas eu l'occasion de lire dans ma jeunesse)
  • 2 Poulpes lus dans le TGV en montant à Paris.

Et quelques autres qui ne m'ont pas trop emballés.