Notes de lecture

"Liberté sous condition" de Jim THOMPSON

4ème de couverture :

Doc Luther pensait qu'il était parvenu à ne plus s'émouvoir du spectacle de la corruption et pourtant Sandstone ne manquait jamais de le révolter. Ce n'était pas une prison. C'était un asile d'aliénés dont le directeur et non les pensionnaires , était fou à lier. Il n'y avait qu'une façon de survivre là bas : se montrer encore plus dur que le directeur et avoir un esprit plus tordu que le sien.

Ma note : 7/10

"La Belle de fontenay" de Jean Bernard POUY

4ème de couverture :

Enric a bien mérité sa préretraite. Question rapport au monde, il juge qu’il a donné. Espagnol, orphelin, enfermé depuis son enfance dans l’enfer bruyant de la surdité, ne parlant plus, à quoi bon, il a refait peu à peu surface au fil des ans, grâce au boulot, que faire d’autre... Il peut enfin s’occuper de son jardin, ouvrier bien sûr, et planter amoureusement ses patates, c’est un spécialiste. Et voilà qu’on assassine une des rares personnes qui l’acceptait, à demi-mot, tel qu’il était... Une jeune fille du lycée d’à côté.
Il lui faut alors arrêter l’irrépressible tintamarre qui résonne à l’intérieur de son crâne.
Une sourde vengeance, en quelque sorte.

Ma note : 8/10

Notes de lecture

Belleville Ménilmontant

Une chanson d'Aristide BRUANT reprise par le Grand Orchestre de Ménilmontant :

Papa, était un lapin

Qui s'appelait J.B. Chopin

Et qu'avait son domicile

À Belleville.

Le soir avec sa petite famille

Il s'en allait en chantant

Des hauteurs de la Courtille

À Ménilmontant, à Ménilmontant !

Il buvait si peu qu'un soir

On l'a retrouvé sur le trottoir

L'était crevé bien tranquille

À Belleville !

On l'a mis dans la terre glaise

Pour un prix exorbitant

Tout en haut du Père-Lachaise

À Ménilmontant, à Ménilmontant

!Ma soeur est avec Eloi,

Dont le frère est avec moi,

Le soir sur le boulevard y me refile

À Belleville

C'est comme ça qu'il gagne sa braise

Et son frère en gagne autant

En refilant ma soeur Thérèse

À Ménilmontant, à Ménilmontant !

Le dimanche au lieu de travailler

Ils nous montent au poulailler

Voir jouer le drame ou le vaudeville

À Belleville

Le soir, ils font leurs épates

Ils étalent leur culbutant

Minces des genoux et larges des pattes

À Ménilmontant, à Ménilmontant!

C'est comme ça que c'est le vrai moyen

De faire un bon citoyen,

Ils grandissent sans se faire de bile

À Belleville !I

ls crient "Vive l'Indépendance"

Y z'ont le coeur bath et content

Et barbotent dans l'abondance

À Ménilmontant, à Ménilmontant !

Pour écouter cliquez sur le lien ci dessous :

http://www.youtube.com/watch?v=XajVHUvku3k

Rando : Chalencon (07)

Encore une superbe ballade préparée par Charlotte et Maurice, au départ de Pont de Chervil on monte par un sentier en corniche au dessus de l'Eyrieux pour continuer dans la châtaigneraie et arriver au sommet où l'on domine le village de Chalencon. A Chalencon, la visite du village s'impose : c'est un superbe village médiéval où à chaque coin de rue on va de surprise en surprise. La randonnée dure 6 heures casse croûte et visite compris.

Fachos !!!

4 arrestations à Romans

(Nos amis Simone et Jean y étaient)

C'est le triste bilan de la manifestation contre la venue de Jean Marie Le Pen à Romans ce samedi 16 mai.Une quarantaine de personnes, surtout des jeunes, dont quelques membres du NPA, s'étaient donnés rendez-vous sur la place Jacquemart avant de se rendre devant l'usine Jourdan.Monsieur Le Pen devait se rendre à l'hôtel restaurant Primevère pour sa petite levée de fonds en vue des élections européennes, c'est là qu'on a attendu son arrivée, devant le portail de l'hôtel, où nous ont rejoint pas moins de 10 cars de CRS.Le gouvernement devait bien une telle escorte à celui à qui elle doit tant.A leur habitude, les CRS ont foncé dans le tas sans sommation juste à temps pour que la voiture de Monsieur Le Pen puisse passer. Ils ont été plutôt sélectifs dans leurs coups de matraques, choisissant (peut-être inconsciemment, à force ça devient un réflexe) ceux et celles qui n'était pas assez blanc ou qui avaient le style "anarcho-autonome".Un peu plus tard, les jeunesses identitaires (leur site) se sont pointées, décidément les fachos étaient aujourd'hui trop nombreux.A noter l'absence remarquée des partis politiques et des syndicats (à part des membres du NPA nous n'avons pas reconnu de militants des autres partis de gauche).

Article repiqué sur le site du NPA de Romans

Rando : Presles (38)

Une bien sympathique randonnée autour de Presles, menée de main de maître par Paulette qui nous emmena de la fontaine de Pétouze à Serre Cocu, avec une petite épreuve sportive concoctée par les bûcherons locaux.

Séte

A Sète une visite s'imposait: un petit tour au cimetière municipal où repose l'ami Georges.

http://www.dailymotion.com/video/x7nhvv_la-supplique_music

Un long week end à la mer

Christiane et Simone sur le port de Sète

Au musée Bobby Lapointe à Pézenas

Le Fort Brescou

Pas de message depuis le 4 pour cause de séjour au bord de la grande bleue. La grande bleue était plutôt grise et ressemblait un peu à la Manche en octobre. Mais peu importe, l'amitié et la convivialité de Christiane, Simone, Marcel et Jean ont largement compensé la bouderie de Messire Soleil. Marseillan, l'étang de Thau, Pézenas, Cap d'Agde, Sète au programme de ce séjour méditerranéen.

Les Amis du Vieux Tilleul

Au Bois de Sizay

Loulou aide sa Mamie Thé à souffler les 60 bougies.

Comme l'an dernier, pour la première rencontre de l'année, les Amis du Vieux tilleul avaient invité les habitants du Hameau et leurs amis pour une petite randonnée dans la Drôme des Collines. La balade nous emmena du Champ du Puits, au bois de Sizay, en passant par Collonge, les Ariennes et retour par le Pontay. La quarantaine de randonneurs rejoints par quelques moins courageux se retrouvaient sous le tilleul pour l'apéro, le pique nique et pétanque et coinche.
La journée s'achevait avec les gateaux et la Clairette car ce 3 mai c'était aussi l'occasion de fêter les 60 printemps de Marie Thé.

Le prochain rendez vous des Amis du Vieux Tilleul sera le vendredi 26 juin à 20h30 : bal folk avec les Sautes Carruches.

1er mai

(photos le Fil Rouge)

Comme un peu partout en France, 1er mai unitaire aussi à Romans où 1500 personnes ont manifesté de 10 heures à midi. Retraités, salariés, précaires, chômeurs, tous unis pour dire leur ras le bol de la politique de Sarko et du MEDEF. Cette politique faite sur mesure pour les patrons, les riches, les actionnaires, élaborée sans vergogne par le pouvoir. Seule, l’unité des travailleurs permettra de construire un véritable rapport de force pour mettre un terme à cette régression pour aller à une société plus juste et plus libre ou l’exploitation humaine sera abolie. Après le 29 janvier, le 19 mars et aujourd’hui ce 1er mai il faut poursuivre et amplifier le mouvement. Si : « la grève générale ne se décrète pas » elle se construit.
TOUS ENSEMBLE, CONSTRUISONS LES CONDITIONS DE LA VICTOIRE

UN PEU D'HISTOIRE

En 1886, le Congres National du Travail, aux Etats-Unis, marque la volonté d’obtenir le résultat de : 8 heures de travail, 8 heures de repos, 8 heures d’éducation.
Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs d’obtenir la journée de huit heures.
D’autres travailleurs, moins chanceux, entament une grève. Ils sont environ 340.000 dans tout le pays.
Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago.
Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers.
C’est alors qu’une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police.
Trois syndicalistes anarchistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité. Cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886 malgré des preuves incertaines.
Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l’un des condamnés, Augustin Spies : "Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui".