Les Amis du Vieux Tilleul

Anciens élèves : Rosa 87 ans et Albert 88 ans

Une belle tablée (Photo Le Glaude)

Une fois de plus, enseignants et anciens élèves de l'école de St Andéol se sont retrouvés sous le vénérable arbre de Sully. Comme toujours, nous prenons beaucoup de plaisir à cette rencontre. Le prochain rendez vous des Amis du Vieux Tilleul sera le pot au feu géant le dimanche 11 octobre.

RETENEZ BIEN CETTE DATE ET A VOS FOURCHETTES !!!

Notes de lecture

Je viens de terminer le dernier bouquin de Thierry Jonquet (photo ci dessus) :"Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte". Ma note est 9/10.

Thierry Jonquet est un écrivain français, né à Paris le 19 janvier 1954 et mort à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris le 9 août 2009. Auteur du polar contemporain, il a écrit des romans noirs où se mêlent les faits divers et la satire politique et sociale.
Il publie son premier roman, Mémoire en cage, en 1982.
Son roman "Mygale" est en cours d'adaptation au cinéma par le réalisateur espagnol Pedro Almodóvar, sous le titre La Piel que habito.
Il a raconté son engagement militant à Lutte Ouvrière, puis à la Ligue communiste révolutionnaire et Ras l'Front dans Rouge, c'est la vie, où il disait de lui : « J'écris des romans noirs. Des intrigues où la haine, le désespoir se taillent la part du lion et n'en finissent plus de broyer de pauvres personnages auxquels je n'accorde aucune chance de salut. Chacun s'amuse comme il peut. ».

Wikipédia

J'ai lu également : "Suzanne et les ringards", "RN 86" de Jean Bernard Pouy (8.5/10), "Le der des ders" de Didier Daeninckx (8/10), "Le lien conjugal" de Jim Thompson (7/10) et "le bord intime des rivières" de Richard Bohringer (8/10).

Week- end familial et ardéchois

Rivaudon,

Louise,

Tout le monde pose...

Rétroviseur (Made in USA) : Du binage aux OGM

Le chargement du maïs chez JENSEN en août 1994

(photo Marie Thé)

Je suis tellement vieux que pendant mon adolescence il n'y avait pas des herbicides, pas la technique de non labour ou TCS.

La culture du maïs exigeait ; labour, passage de cover crop, semoir deux rangs avec écartement de 100 cm, trois binages a 4 km l'heure tout au soleil et dans la poussière du fait qu'il n'y avait pas de cabines sur les tracteurs. Puis ramassage des épis avec un corn picker d'un rang. Le ramassage se faisait souvent par un froid incroyable (-10 a -20) assis sur un tracteur sans cabine ou chauffage.

Puis il fallait faire un chargement dans les cribs a la main. Le maïs passait un hiver dans les cribs pour sécher naturellement. Le maïs n'était pas hybride et une bonne récolte été 2,5 tonnes l'hectare avec une bonne année pourvu qu'il n’y avait pas une perte totale a cause des insectes ou les mauvaises herbes.

On reprenait le maïs encore a la main pour le faire moudre et nourrir les animaux. Disons que nous n'étions pas obese.

Maintenant ;

Le non-labour. Le premier passage dans les champs est avec le semoir 6 rangs d'un écartement des rangs de 75 cm. Et nous sommes les petits producteurs. Il y en a avec les semoirs de 36 rangs ou 27 mètres. Il n'y a pas de binage. Au lieu de biner il y a deux passages de pulvérisateur a 18 mètres par passage. Les travaux se font dans un tracteur avec siège hydraulique, boite automatique, sonorisation, poste, chauffage et climatisation.

Le maïs est hybride et OGM résistant au glyphosate. Il y en a aussi qui résiste à la pyrale et le crysomele. Et oui, il y a de l'engrais. Les rendements sont trois fois plus que dans le temps. La grosse limitation des rendements est la sécheresse. Il y toujours les insectes et les mauvaise herbes mais ces deux sont beaucoup plus facile a maitriser.

La récole se fait avec une moissonneuse-batteuse 6 rangs encore avec tous les conforts. Nous ne ramassons que le grain. Il n'y a plus besoin de l'épi. Le transfert du grain est 100% mécanique avec les vis sans fin.

Il y a un séchoir à maïs qui fonction avec du gaz. Puis stockage dans les silos. Le maïs est livré par camion semi remorque directement chez la société multinationale. Il n'y a plus les animaux a nourrir et il n'y a pas besoin de la coopérative comme intermédiaire.

La vie est bonne.

Brother-in-law 01

Les bouquetins

A chaque randonnée au Grand Veymont, nous rencontrons des bouquetins. Celle du 13 août dernier ne faisait pas exception comme en témoigne la très belle photo prise par Jean Bruno.

Rétroviseur : La Communale

Pour répondre à ma jeune lectrice, Joune, qui me demandait : « C’était comment l’école de ton temps ? » et aussi pour annoncer le rendez vous des anciens de l’école communale de St Andéol, le 29 août prochain, voici quelques lignes qui vont nous ramener plus de cinquante ans en arrière.
L’école de St Andéol (hameau de Claveyson) est une belle battisse carrée, construite en molasse qui fait face à l’église et au vieux tilleul (planté sous les ordres de Sully, le tilleul, pas l’école !)
La salle de classe au rez de chaussée comprenait une quinzaine de bancs doubles avec des encriers en faïence, le bureau de l’institutrice, perché sur une estrade et le tableau noir. On y accédait par un couloir avec sa rangée de porte manteaux et au tout début un bac de ciment, alimenté par une pompe à bras qui servait de lavabo. Il y avait dans l’escalier menant au logement de fonction des instit une pièce servant de débarras. A l’étage se trouvait le logement des enseignants et au dessus un grenier où quelques fois nous faisions sécher les fleurs de tilleul.
Sous le bâtiment, une cave pour stocker le bois et le charbon. Les toilettes étaient situées au bord du chemin d’accès à la cour.
La salle de classe était chauffée (si on peut dire…) par un poêle à bois et charbon Godin. Ce poêle fumait une partie de la matinée, obligeant de laisser les fenêtres ouvertes et commençait de chauffer vers 2 heures de l’après midi. Les élèves, à tour de rôle étaient chargés de l’allumage et de l’alimentation du poêle.
De mes début à la communale (1953/54) jusqu’à mon certificat d’études (1962), il y avait de 20 à 25 élèves chaque année. C’était une classe unique, 2 cours préparatoires, 2 cours élémentaires, 2 cours moyens et un cours de fin d’études, un sacré boulot pour l’institutrice ! Mais les plus grands élèves aidait l’enseignante pour la lecture des plus petits.
Les élèves les plus éloignés, c’était mon cas, parcouraient plus de 2 km pour se rendre à l’école, à pied, puis en vélo quant on en avait un. L’hiver ou les jours de pluie, l’institutrice nous autorisait à manger dans la salle de classe. Ces jours là, c’était un peu la foire, souvent la maîtresse descendait de son appartement pour remettre un peu de l’ordre.

Aujourd'hui, les batiments de l'école (la photo prise en 2009) sont devenus des logements loués par la municipalité. L'école a été fermée en 1965, il n'y avait plus que 3 élèves la derière année.
C’est Gérard, le président des Amis du Vieux Tilleul, qui en retrouvant une photo de l’époque eu l’idée du rassemblement des anciens de la communale de St Andéol, le dernier samedi du mois d’août.
UNE BIEN SYMPATIQUE TRADITION.

La Grande Motte

Long et sympathique weekend à la Grande Motte, chez Odette et Jean. Avec un petit tour en Camargue, visite d'Aygues Mortes, excursion en mer au large de Port Camargue et le Grau du Roy, ballade nocturne sur la plage, resto et bien sur les soirées "coinche". Et le retour par les Cévennes avec la visite de la ville médiéval le de Sommières.

Paysans expulsés par la grande distribution !!!

Photo : Expulsion de paysans irlandais

La famille Bruna à Hyères dans le Var est menacée d’expropriation dans le cadre d’une Zone d’Activité Economique dont le but est la construction d’un Hyper Marché Leclerc.
Allez signer la pétition sur le site : http://www.agriculteur-exproprie.fr.cr/ comme premier soutien et mentionnez si vous êtes engagé-e dans une Amap pour bien montrer aux autorités soi-disant compétentes que le maintien des terres fertiles c’est aussi l’affaire du/de la citoyen-ne responsable que vous êtes. Votre vigilance c’est près de chez vous mais aussi près d’autres citoyen-ne-s engagés comme vous dans la préservation des terres nourricières dont notre planète a bien besoin déjà aujourd’hui mais sûrement plus demain.

Volem pas nat de Leclerc, Lidl e tot aquò en Occitània. La tèrra a los que la trabalhan !

(Bellaciao)


Non seulement les GMS ruinent les paysans en leur payant leur production au dessous de couts de production, maintenant elles veulent leur piquer leurs terres. Consommateurs, producteurs, salariés unissons nous pour boycotter ces affameurs !
GRRRR !!!!

Rando : La roche du Mas

Marie-claire, André, René et moi avons reconnu une nouvelle randonnée : la Roche du Mas au départ de St Agnan en Vercors. Le parcours commence par une bonne montée (20 %) jusqu'à la Ratz. Puis il continue en suivant la courbe de niveau et en contournant le serre La Poule jusqu'à Combe Libouse. Après la pause casse-croute, nous reprenons l'ascension finale à travers une belle fôret de fayards pour atteindre la roche à 1276 mètres. Du belvédère, on a un superbe point de vue sur la Chapelle en Vercors et sur la faille des Grands Goulets. Nous proposerons cette ballade pour l'automne 2009.