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mardi 28 décembre 2010

Polar


Dans ce que j'ai lu dernièrement, il y en a un qui sort du lot, le bouquin de Phillipe Carrese : "Filet garni". Je n'avais pas bien accroché à la lecture de : "Trois jours d'engaste", mais celui ci oui !!!


4ème de couverture:

Ca commence par un simple coup de main et ça pourrait bien finir en catastrophe écologique ! Mais cela, Richard l'ignore.Il sait seulement qu'il doit convoyer des fûts pour rendre service à

son " beauf ", l'affligeant Gilbert. Bien sûr, les fûts sont toxiques, mais ce n'est rien à côté de la haine qui anime un certain gitan... Sur un ton désopilant, avec son humour particulièrement grinçant, Philippe Carrese nous montre comment une galère nauséabonde peut vite se transformer en nef infernale.

samedi 25 décembre 2010

Bravo Siné !!!



Charlie Hebdo condamné dans l’affaire Siné : « Tout le monde en parle » ?
Publié le 17 décembre 2010 par Colin Brunel
Nous avons attendu quelques jours avant d’en parler. C’est désormais une certitude : la nouvelle n’a pas fait grand bruit. En tout cas, nettement moins que « l’affaire Siné », lors du licenciement sans préavis de l’humoriste par Charlie Hebdo, en juillet 2008. Et pourtant, l’épilogue judiciaire de « l’affaire » est net et sans bavure : le licenciement était injustifié, Charlie Hebdo devra payer des indemnités à Siné.
Souvenons-nous. Dans Charlie Hebdo du 2 juillet 2008, on peut lire, sous la plume de Siné, dans sa chronique hebdomadaire (« Siné sème sa zone »), les lignes suivantes :
« Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l’UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n’est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! »
À tout seigneur tout honneur, c’est à Claude Askolovitch que revient la gloire d’avoir lancé « l’affaire Siné » : sur l’antenne de RTL, le 8 juillet 2008, il dénonçait « un article antisémite dans un journal qui ne l’est pas, Charlie Hebdo », et informait l’auditeur que Philippe Val allait « faire son éditorial pour expliquer que Siné est une ordure, a dérapé totalement et devrait partir ».
Il était pourtant manifeste que dans cette chronique, comme Acrimed l’écrivait à l’époque, Siné ne faisait que moquer « l’arrivisme d’un jeune homme envisageant une conversion religieuse pour épouser une héritière ». Mais qu’importe, le feu avait aussitôt embrasé la plaine médiatique, et les chasseurs de fantômes antisémites y allèrent tous de leur commentaire. BHL, forcément, qui dans une tribune publiée dans Le Monde, estimait que « Philippe Val, le directeur de “Charlie Hebdo”, a raison de demander à Siné de s’excuser ou de démissionner, pour avoir publié une chronique antisémite ». Alexandre Adler, évidemment, qui pontifiait dans Le Figaro : « Il ne devrait pas y avoir le moindre doute sur le caractère antisémite des propos de l’auteur ». Ou encore Laurent Joffrin [1] et… Philippe Val.
Le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, qui ne sévissait pas encore comme directeur de France Inter, sommait Siné de présenter des excuses publiques. Sans succès. Siné apprenait son licenciement de l’hebdomadaire « satirique » [2] le 16 juillet… dans les colonnes du journal. La lettre lui annonçant son éviction lui parvenait après son renvoi. Philippe Val, ou l’amour du beau geste.
Deux ans et demi plus tard, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris répond à Philippe Val [3], dans un jugement dépourvu de toute ambiguïté : « Il ne peut être prétendu que les termes de la chronique de Maurice Sinet sont antisémites, (…) ni que celui-ci a commis une faute en les écrivant (…). [De plus,] Il ne pouvait être demandé à Siné de signer et faire paraître une lettre d’excuse ». Charlie Hebdo (plus précisément la société Les Éditions Rotatives) est donc condamné à verser 20 000 euros à Siné pour rupture abusive de contrat. En outre, pour le TGI, « la médiatisation de la rupture et le caractère humiliant de son annonce apprise en même temps que les lecteurs par la publication du numéro du 16 juillet 2008, ont causé à Siné un préjudice moral qu’il convient d’indemniser en lui allouant la somme de 20 000 euros ». Soit un total de 40 000 euros.
Un bandeau devrait bientôt figurer sur la une de Charlie Hebdo : « Par jugement du 30 novembre 2010, le tribunal de grande instance de Paris a condamné la société Les Éditions Rotatives, société éditrice du journal Charlie Hebdo, à payer à M. Maurice Sinet dit Siné la somme de 40 000 euros à titre de dommages et intérêts pour rupture abusive de leur collaboration à la suite de la parution de la chronique de Siné dans le numéro du 2 juillet 2008. »
Cela donnera au moins quelque publicité à un jugement accueilli par un silence médiatique assourdissant, en comparaison du tumulte suscité lors du licenciement de Siné. L’Humanité (dans son édition du 13 décembre), Rue89, Bakchich et Arrêts sur Images s’en sont fait l’écho, ainsi que quelques blogs, dont celui de Gérard Filoche, proche de Siné. Une dépêche AFP a circulé, reprise sur les sites Internet de plusieurs quotidiens et hebdomadaires, sans aucun commentaire. Pas d’article dans les versions papier. Pas de long développement sur l’affaire, bien entendu, sur l’antenne de France Inter. Mais peut-être n’est-ce qu’une question de temps…
Philippe Val va-t-il, comme il l’avait exigé de Siné, présenter des excuses publiques dans Charlie Hebdo ? Ou alors, sur France Inter, comme lorsqu’il s’était invité à l’antenne pour justifier les renvois de Stéphane Guillon et Didier Porte ? BHL va-t-il écrire une tribune enflammée dans laquelle il reconnaît s’être trompé ? Laurent Joffrin va-t-il consacrer une page « Rebonds » de Libération à démentir ce qu’il avait écrit dans ces mêmes pages au moment de « l’affaire » ? Que vont faire Alexandre Adler, Claude Askolovitch et tant d’autres ? Les médias vont-ils, plus d’une semaine après la publication du jugement rendu contre Charlie Hebdo, se faire l’écho de cette nouvelle qui clôt une affaire en cours depuis deux ans et demi, et qui avait fait couler tant d’encre ? Suspense...



Il y a quand mème une justice...

mercredi 22 décembre 2010

Noyeux Joël (suite et sans doute fin)


En décembre c'est l'apothéose,

La grande bouffe et les p'tits cadeaux,

Ils sont toujours aussi moroses,

Mais y'a d'la joie dans les ghettos,

La Terre peut s'arrêter d'tourner,

Ils rat'ront pas leur réveillon;

Moi j'voudrais tous les voir crever,

Étouffés de dinde aux marrons.


Etre né sous l'signe de l'hexagone,

On peut pas dire qu'ca soit bandant

Si l'roi des cons perdait son trône,

Y'aurait 50 millions de prétendants


Renaud (Exagone)

Ca c'était avant que le petit père Séchan n'ait succombé aux sirènes du "Chaud Biz"

dimanche 19 décembre 2010

Noyeux Joël

Il n’y a pas pire période que la fin de l’année. Et tous les ans ça recommence… Entre hypocrisie, surconsommation, idolâtrie païenne et religieuse, mettons les deux pieds dans les plats de foie gras et de foi grasse.
Dès le début décembre, notre vue est polluée par des kilomètres de guirlandes lumineuses toutes plus monstrueuses les unes que les autres. Du moindre village paumé jusqu’à la capitale, personne n’est épargné par ces horribles étoiles filantes, motifs ridicules ou autres effets clignotants du plus mauvais goût. Certains appellent ça la « magie de Noël » et trouvent ce gâchis électrique « féérique ». Tous les dégoûts sont dans la nature… Mais où sont nos camarades du Clan du néon toujours prompts à débrancher les enseignes commerciales lumineuses aussi inutiles que coûteuses ?
« Magie », « féérie », n’ayons pas peur des mots pour qualifier une fête bassement religieuse. Nous sommes sensés fêter quoi ? La naissance supposée de Jésus Machin (la date de l’heureux événement a pas mal bougé au cours de l’histoire), fruit transgénique d’une « vierge » et d’un « esprit sain » ! La fable serait amusante si elle ne s’était pas transformée en tragédie au fil des siècles. La fiction a laissé place à la réalité la plus criminelle qu’il soit. Sans prétendre à l’exhaustivité, citons les croisades, l’Inquisition, l’évangélisation sanglante des peuples d’Afrique, d’Asie et des Amériques, les multiples complicités de l’Eglise avec le fascisme… jusqu’aux viols d’enfants par des légions de curés pédophiles. Elle est belle la charité chrétienne. Dans votre messe, n’oubliez pas de chanter Minuit crétins.
« Magie », « féérie », n’ayons pas peur des mots pour qualifier une fête bassement commerciale. Une supercherie chassant l’autre, les bons Pères Noël, tout droit descendus du Ciel made in Coca Cola, encombrent trottoirs et magasins, télés et catalogues, paradis de la surconsommation et de la mal bouffe. Faisons l’inventaire de la hotte merveilleuse : jouets guerriers, jouets sexistes, jouets toxiques, cadeaux fabriqués par des petites mains surexploitées au bout du monde… La fête quoi ! Et il n’y a pas grand monde pour chasser les marchands du Temple. Le culte du tiroir caisse est roi. Même le dimanche. Oubliées les lois scélérates. Oubliés les slogans sur la répartition des richesses. C’est la trêve des con… fiseurs. La petite marchande d’allumettes version 2010 ne passera pas l’hiver. Surtout si elle est Rom et habite un campement qui ne tardera à être rasé par la grâce de la loi Loppsi 2 (qui ne mobilise pas beaucoup les droidelomistes).
Bon, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Un temps à se faire ours pour hiberner loin de ces fêtes factices qui se termineront, last but not least, par des vœux hypocrites de « bonne année ». Cérémonial que nous devons accomplir en moins de trente jours auprès de gens qui, au mieux, nous indiffèrent ou, au pire, nous indisposent.
En attendant qu’on puisse remettre le nez dehors sans risquer en plus de chuter sur le verglas, je vais me consoler au chaud avec Marie-Noëlle, la fille du Père Noël.
Un article de Paco, lu sur Bellaciao, dont j'approuve à 99 % le contenu

vendredi 17 décembre 2010

Quand la mer monte.


Une chanson ressortie de l'oubli par Marie Thé et ses copines pour le repas de fin d'année des randonneurs.

A écouter en cliquant sur le lien ci dessous :

mercredi 15 décembre 2010

Paléonthologie

Un auditoire captivé,

...par les choristes,

...et par la théorie de l'évolution.

La rando de fin d’année emmenait les 22 marcheurs de La MJC de Saint Donat, de Champos au Bois de Sizay, pour aboutir au restaurant « Le Peuple Vert », où les attendaient des copains moins matinaux et un bon casse croûte.
Ces marcheurs, ont eu la bonne fortune de découvrir dans les baumes au dessous de Sizay, trois spécimens d’Homo Sapiens, voir Erectus (par intermittence…) Nos marcheurs n’écoutant que leur générosité ont, sans hésitation, invité ces lointains ancêtres à leur table. Ils ne furent pas déçus, sous un air un peu frustre, les trois rescapés de l’age de pierre, ont fait preuve d’une grande culture, notamment en réactualisant les thèses de Darwin.

jeudi 9 décembre 2010

La rando improvisée

- "Eh bien, Agnès et André, déja fatigué ?"

D'où l'expression : en rang d'oignons.


L'église du vieux Cobonne


En remplacement de la rando de Boffres, annulée aux vues des conditions météo, nous improvisons une marche au départ d’Aouste sur Sye, direction plein nord, vers la croix du Bésot. C’est à ce carrefour que nous pique-niquons. De là, nous redescendons sur le vieux village de Cobonne. Après avoir traversé la Sye, nous montons au serre de Ferrande, puis au serre des Aigles et retour par la Rouveyre.
Au fait que veut dire le mot « rouveyre » en occitan ?
La gagnante ou le gagnant aura le droit de refaire cette randonnée au printemps.

jeudi 2 décembre 2010

Première neige


Première chute de neige de cet hiver 2010/11.

De 30 à 40 cm. et du moins 6 au thermomètre.

Si la neige complique le travail du paysan,

elle fait aussi la joie des bambins.

- N'est ce pas Loulou ?

dimanche 28 novembre 2010

Carnet rose ou bleu ?



Vous ne trouvez pas que nos filles se sont un peu arrondies ces derniers temps ?
Eh bien oui, Nous allons être à nouveau grands parents et deux fois.
Pour Anne et Alex l'heureux évènement est prévu en février.
Pour Fabienne et Jean François se sera en mars.
Une plus deux égale trois (1+2=3),
Logiquement, nous seront mémée et pépé puissance 3.
En attendant...ou pas.


samedi 20 novembre 2010

Casses toi pov' con !


Une parodie qui me met de bonne humeur, à écouter en cliquant sur le lien ci dessous :

Le beaujolais nouveau




Le beaujolais nouveau est arrivé, y compris à St Andéol. C'est maintenant une tradition bien établie. Et l'édition 2010 qui s'est déroulé chez Isabelle et Loïc n'a pas failli à la réputation de l'évènement. Comme pour les éditions précédentes rien ne manquait pour accompagner le vin nouveau : Saucisses, caillettes, quiches, fromages, gâteaux...
N'oublions pas que c'est le Glaude, l'étranger, le suisse, l'émigré qui a instauré cette sympathique tradition, comme quoi le multiculturalisme ça a souvent du bon...Comprenne qui voudra !

jeudi 18 novembre 2010

Rando : Mouraille


C'est une randonnée très facile au départ de St Just de Claix (12 km pour 125 m. de dénivelé positif). Cette ballade commence le long de l'Isère, puis elle longe le canal de la Bourne. Après la traversée du vieux village, elle s'élève vers le coteau de Mouraille, son point culminant. Retour en sous bois et à travers les noyeraies.

Au fait que signifie le mot MOURAILLE en patois franco-provençal ?

J'attends vos réponses, le 1er prix ? la mème chose que la semaine passée.

dimanche 14 novembre 2010

Le retour des vendanges







La tradition a été respectée, elle l'est toujours chez Jambon (surtout en ce qui concerne la convivialité) : le retour des vendanges a été dignement célébré. Les vendangeurs, les amis, la famille, tout le monde s'est retrouvé dans le cuvage afin de clore une partie du travail du vigneron.
Après la dégustation à l'aveugle des trois cuvées et les commentaires afférents, tout le monde passait à table pour se délecter du bourguignon mitoné par Nicole.
Après un petit intermède chorégraphique dans les rues de Villié Morgon, sur le coup de 17 heures, un petit apéro et on repasse à table pour la saucisse et la tête de cochon cuits au vin.
C'est tard dans la nuit que s'est achevée la soirée avec musique, poèmes et chansons.

jeudi 11 novembre 2010

La rando mystère ??????


Cette rando démarre du village dont vous devrez trouver le nom. Elle passe à Montaudun, elle remonte le Merdaret jusqu'à la Combe des Tulières. Elle redescend le bois de la Fayarda, pour remonter au Devès. Le retour au village à découvrir, en fait c'est un hameau, ce fait en redescendant la colline de Montchatain, d'où Jacqueline a pris la photo. La gagnante ou le gagnant, sera, celle ou celui, qui postera le premier, un commentaire avec la bonne réponse. Le prix : un apéro pour deux personnes chez le vieux rouge. Évidement, Jacqueline et Marie Thé sont hors concours.

lundi 8 novembre 2010

Note de lecture


Florence AUBENAS : Les quais de OUISTREHAM


Lorsque Florence Aubenas a demandé à prendre un congé sabbatique, la rumeur a couru qu’elle partait écrire un roman au Maroc. Quelques mois plus tard, on a compris que le Maroc n’était qu’un écran de fumée destiné à protéger son véritable projet. Florence s’était installée à Caen où, dans le plus grand secret, elle avait décidé de s’inscrire au chômage et de chercher du travail. Elle avait conservé son nom, ses papiers, tiré ses cheveux en arrière après les avoir teints en blond, pris l’habitude de garder ses lunettes sur le nez. L’expérience a fonctionné. A deux exceptions près, personne n’a reconnu la journaliste dont le portrait s’affichait sur les murs quatre ans plus tôt, à l’époque où elle était détenue en Irak. Pendant six mois, de février à juillet 2009, Florence Aubenas s’enrôle dans cette armée de CDD qui constitue aujourd’hui une nouvelle classe ouvrière. Elle fait la tournée des agences d’intérim où, quand on ne l’éconduit pas d’un : « Vous êtes plutôt dans le fond de la casserole, madame », on la traite, dit-elle, « avec une douceur d’infirmière dans un service de soins palliatifs ». Jusqu’au jour où une conseillère de Pôle Emploi lui assure que, dans son cas, la meilleure solution, c’est de s’orienter vers la spécialité d’agent de nettoyage. Au bout d’un mois et demi, la voilà employée à bord du ferry pour l’Angleterre, à Ouistreham, à récurer les cabines et les toilettes. Une heure par jour, de 21h30 à 22h30. Viendront s’ajouter d’autres boulots, quand ce ne seront pas quelques heures attribuées au dernier moment. Au total, elle ne gagnera jamais plus de 700 euros par mois. Florence raconte de façon saisissante ce qu’elle a vécu. La fatigue nerveuse, les horaires qui n’en finissent pas, les déplacements incessants d’un travail à l’autre, la vulnérabilité qui oblige à subir et à fermer sa gueule, mais aussi la solidarité et les moments de bonheur arrachés à un monde où une prime de licenciement de 200 euros fait figure de parachute en or et un CDI de 5h30 à 8 heures le matin, de passeport pour le paradis.

Michel Labro


Ma note : 8/10

dimanche 7 novembre 2010

Grand Corps Malade


Hier, un peu par hasard, je suis tombé sur le concert de Grand Corps Malade, sur France O. Je ne connaissais pas grand chose sur le slam, mais ce gars là est bourré de talent, une vraie présence sur scène et des textes magistralement écrits.
Une petite vidéo ci dessous pour vous faire une idée :

dimanche 31 octobre 2010

Anniversaire


C'est à Sarrians dans le Vaucluse que le MODEF (MOuvement de Défense de l'Exploitation Familiale) a fêté son cinquantième anniversaire. C'est plus de 300 personnes, venues de tout les coins de france qui étaient conviées. Après l'allocution de bienvenue de Marianne Bonnebeau, présidente du MODEF de Vaucluse, ce sont les membres fondateurs qui se sont exprimés, dont Paul Ardoin, 90 ans et toujours bon pied bon oeil et surtout une mémoire sans faille et un sens politique aigu. La matinée se terminait par le discours du président national Jean Mouzat et la remise de présents aux membres fondateurs. Le coté festif n'était pas oublié, les camarades du MODEF 84 avaient bien fait les choses : un plantureux repas suivi d'un septacle original sur l'ami Jean Ferrat.
(Photo Janine FREDON)

samedi 30 octobre 2010

Le trou du Furet







Nous partons du village médiéval de Poët Laval pour monter le long du ravin de la Plaine. Après 4 km de montée à travers bois assez soutenue, nous arrivons dans les paturages au bord de la falaise. La bise souffle à écorner les boeufs, mais le point de vue est magnifique. Nous descendons d'une centaine de mètres à gauche pour découvrir le trou du Furet, une arche naturelle, percée dans la falaise, juste au dessus du village d'Eyzahut. Nous descendons ensuite, plein ouest jusqu'à la carrière du Grand Pas. De là nous montons au Chatelard (ruines d'un chateau féodal qui fut le repaire d'une bande de mercenaires). Nous cassons la croute devant la grotte de l'Ermite. La descente se fait sur une large piste qui serpente en forêt jusqu'au village. Nous prenons le temps d'admirer le village de Poët Laval , ce village est classé parmi les plus beaux de France.
(Les photos sont d'André BOUVET)

jeudi 28 octobre 2010

Rando : le Champ de Mars


Une bien sympatique randonnée qui a réuni près de 15000 marcheurs cet après midi. Une boucle en partant du Champ de Mars à Valence avec peu de dénivellé mais cependant très coloré (De rouge comme ma couleur préférée). L'instigateur de cette rando, un dénommé Talonette et ses amis les Kapitalistes ne s'attendaient pas à un tel succès. Rassurons les nous serons encore plus nombreux la prochaine fois.

mardi 26 octobre 2010

Police partout...


Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne

Des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...
Puis trois des ces jeunes, l'instant d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent.
Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe.
Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.
Sur la photo jointe, un de ces "brassards oranges", sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l'interpellation ci-dessus racontée.
(Petite parenthèse: Je me trouvais là pour montrer à un petit jeune comment les choses se passent. En gros j'étais un peu dans le rôle du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter. Avec un peu d'expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé. Merci aux policiers d'avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n'aurait pas été complète.)
Question de la poule et de l'oeuf, ou déduction politique logique (cf ci-dessus):
Les mecs en brassard orange, ils entraînent quelques écervelés pour provoquer les violences dont le gouvernement a besoin pour casser la protestation contre une réforme injuste?
Ou sont-ce de gentils policiers "infiltrés" pour arrêter de vilains et bêtes "casseurs"?
En tous cas, je vous le dis, ces "casseurs", ils tombent chaque fois rudement bien pour arranger les affaires d'un gouvernement désapprouvé par 71% des Français sur ce projet des retraites, mais certainement approuvé par une majorité pour "maintenir l'ordre".

NB: Pour sembler "maintenir l'ordre" et rassurer les citoyens, encore faut-il qu'il y ait désordre ... non? ...
Dernière précision: Ce jour, d'après les syndicats, il y avait près de 4 millions de manifestants, et Nicolas Sarkozy mesure 163cm.
Selon le Ministère de l'Intérieur, il y n'y aurait eu que 825.607 manifestants, et Nicolas Sarkozy mesure 2,03 mètres...
Reçu de Laure.

samedi 16 octobre 2010

Sur les terres du poete (suite)




Cette vidéo est dédie à : Charlotte, Marie-Claire, Jacqueline, Paulette, Yvette, Marie-Thé et Martine.
UNE FEMME HONNETE N'A PAS DE PLAISIR
Vous allez ma fille voguer vers Cythère
Mais j'ai le devoir de vous avertir
Puisqu'il faut parler de choses vulgaires
Evoquant les feux qui vous font frémir
Evoquant les feux qui vous font frémir
Une femme honnête n'a pas de plaisir
-
Qu'elle soit couchée ou genoux en terre
Point d'égarements en puissants soupirs
En cris émouvants "Ah je vais mourir"
Prise de cent mille ou d'une manière
Prise de cent mille ou d'une manière
Une femme honnête n'a pas de plaisir
-
Assaillie devant brisée par derrière
Si vous vous sentiez prête à défaillir
Songez à l'enfer songez aux martyrs
C'est en revivant ce qu'ils ont souffert
C'est en revivant ce qu'ils ont souffert
Qu'une femme honnête n'a pas de plaisir
-
Monsieur le curé le disait naguère
A la frêle enfant en proie au désir
On peut succomber mais ne point faillir
Même en se livrant aux joies solitaires
Même en se livrant aux joies solitaires
Une femme honnête n'a pas de plaisir
-
Cédant aux folies d'autres partenaires
S'il vous arrivait de vous divertir
En brisant les liens que l'hymen inspire
Sachez qu'au sein même de l'adultère
Sachez qu'au sein même de l'adultère
Une femme honnête n'a pas de plaisir
-
Et si votre époux glacé de colère
Eperdu d'amour et fou de désir
Vous criait un jour "On dirait ta mère!"
Ce beau compliment devrait vous réjouir
Ce beau compliment devrait vous réjouir
Une femme honnête n'a pas de plaisir

Sur les terres du poete







Douze copains dans les pas du chantre de l'Ardèche profonde, d'Asperjoc à Antraigues .
Trois jours de vrai bonheur chez Jacqueline et Jo, entre Volane et Bise,
dans ce pays rude si bien chanté par le grand Jean Ferrat.
Le chataigner Jean Ferrat en cliquant sur le lien ci dessous :

mercredi 13 octobre 2010

Salut André


On ne pourra pas dire que c’est toi qui as coûté cher aux caisses de retraites. A peine trois ans... et avec ça on vient nous faire chier avec l’espérance de vie qui augmente, chez les rentiers peut être, mais pour les prolos c’est une autre paire de manches.
La marine marchande à la sortie de l’école, l’usine et presque toute une vie de paysan au coté de Laure.
C’est à ce moment là que je vous ai connu Laure et toi, nous étions de jeunes militants au MODEF. Nous avons fait nos premières armes syndicales ensemble et un bon bout de chemin qui a duré plus de trente ans. De manifs en barrages voir occupation de locaux, tu as toujours privilégié l’action à la discussion et tu n’étais pas tendre pour les camarades qui avaient un peu tendance à conjuguer syndicalisme et carriérisme.
Ce long chemin devait fatalement nous conduire vers une grande amitié et nos activités syndicales se sont doublées de rencontres plus personnelles et conviviales.
Ce chemin, pour plus de justice et de fraternité que tu as tracé, d’autres vont le poursuivre…
Reposes en paix, André, la lutte continue.

Manif


Une mobilisation sans précédent, cet après midi dans les rues de Valence.


De toutes parts on nous présente la réforme des retraites comme une nécessité pour "sauver le système", en réalité qu’en est-il ? Les prétextes invoqués par tous les gouvernements relèvent du mensonge et de la falsification.
Non, le déficit des retraites ne vient pas de l’augmentation de l’espérance de vie. Et de plus, si l’on ne peut plus se soigner allons nous vivre plus vieux ? Si l’on travaille plus tard allons nous vivre plus vieux ? L’allongement de la durée de vie s’est brusquement ralenti et même inversé !
Non il n’y aurait pas de problème de financement de la sécurité sociale, s’il n’y avait pas 30 milliards d’exonération de cotisations sociales patronales par an et si une véritable politique sociale et d’emploi était mise en œuvre.
Non, les agriculteurs ne sont pas responsables du manque à gagner de la Mutualité Sociale Agricole. La PAC, sous l’égide de l’Union Européenne et de l’Organisation Mondiale du Commerce a réduit dramatiquement le nombre d’agriculteurs, le ramenant de plus de 2 millions à moins de 500 000 aujourd’hui, et 200 000 agriculteurs d’ici 10 ans.
La libéralisation des prix imposée par l’UE a abouti au résultat que les agriculteurs n’ont plus de revenu, le négoce, la transformation, la grande distribution imposant des prix toujours à la baisse. Comment payer nos cotisations sociales sans revenu ?
Oui, la réforme que veut imposer le gouvernement est dictée uniquement par les marchés financiers.
Le combat doit s’intensifier jusqu’au retrait du projet de loi sur les retraites.

mardi 12 octobre 2010

Les Amis du Vieux Tilleul : la marche du pot au feu








Le succès de la marche du pot au feu organisé par les Amis du Vieux Tilleul ne se dément pas : 70 marcheurs et plus de 170 repas servis pour l’édition 2010. Et en plus cette année le soleil était de la partie. 170 convives comblés par la qualité de la cuisine (Un grand bravo au chef Loïc) et du service (Un grand bravo aussi pour tous les autres, ils sont trop nombreux pour les nommer tous).
Un petit bémol tout de même : j’ai raté toutes mes photos. Heureusement qu'il y a des copains plus habiles que moi pour le maniement du numérique, merci Richard pour ces envois.

lundi 4 octobre 2010

Rando : Vaudevant







Une jolie randonnée que nous avons découvert avec Marie Thé par ce dimanche très venté. Une boucle de 15 km. et 350 m. de dénivelé qui convient à tous marcheurs, même peu entrainés. De bons chemins, sans trop de bitume (c'est assez rare dans le nord Ardèche, pour être signalé), une forêt variée au niveau des essences et bien sur des paturages (on marche à 800 m. d'altitude), voila ce que l'on rencontre au long de cette boucle. A noter aussi, un resto sympa à l'arrivée, les menus sont alléchants mais vu l'heure de notre retour (16 h.) nous nous sommes contentés d'un petit noir. DOMMAGE pour le repas de fin d'année de la section "rando", ils ne servent que 35 couverts...

vendredi 1 octobre 2010

Notes de lecture


Mes dernières notes de lecture remontent à juillet. Ne croyez surtout pas que mes activités politiques, syndicales, agricoles, pédestres ou touristique m’ont privé de mon passe temps favori. Mais seul deux titres émergent de tout ce que j’ai lu jusqu’à aujourd’hui :

· « La fille aux orages » de Jean Anglade, une histoire toute simple mais bien racontée comme sait le faire Anglade. Je lui mets 8 sur 10.
· « Les blés deviennent paille » de Georges Coullonges, un hymne vibrant à la paix, comme il est dit en quatrième de couverture. Il mérite vraiment un 10 sur 10.

Les riches


Comme dit mon copain Nico : "Dis pas du mal des riches, on ne sait jamais ce qu'il peut t'arriver".

Bien qu' avec ma retraite de paysan, je suis relativement à l'abri...


Ci dessous une vidéo édifiante envoyée par Daniel via Maumau :


dimanche 26 septembre 2010

Rando : "La Mistrale"




Nous étions 27, dont beaucoup de nouvelles têtes pour cette rando qui nous emmenait dans les coteaux au dessus d'Erome. Une ballade un peu sportive qui serpentait des vignobles du "Crozes-Hermitage" jusqu'à la vallée du Rhône. Lundi, en reconnaissant cette rando, j'ai eu un gros coup de blues en traversant le village d'Erome et son petit cimetière où repose notre ami Jacques...

samedi 18 septembre 2010

Solidarité paysanne



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Ils étaient tous à Villié Morgon pour aider bénévollement notre ami Denis à surmonter un passage difficile comme on en rencontre de plus en plus dans nos campagnes. Les paysans du MODEF, les amis, les voisins et les vendangeurs des années précédentes, tous se sont retrouvés dans les vignes pour des vendanges solidaires. Une semaine d'amitié et de fraternité, mais aussi de convivialité grandement aidé en celà par nos cuisinières Nicole et Georgette. Dans ce monde où l'individualisme gagne de partout de tels moments nous réchauffent le coeur...