VISITEURS

dimanche 28 février 2010

Wounded Knee


Excellente émission, hier soir sur ARTE : l'histoire de Géronimo et un grand reportage sur les évènement de 1973 à Wounded Knee (Dakota du Sud). A ce sujet, il est bon de rappeler que Léonard Peltier est toujours en train de croupir dans les geoles étasuniennes ...


Février 1973 : renouveau de la cause indienne.
Plus de quatre-vingts ans après le massacre, le
27 février 1973, Wounded Knee a été le théâtre d'un affrontement entre les autorités fédérales et les militants de l'"American Indian Movement".
Ce jour là, près de trois cent
Sioux Oglala ainsi que des sympathisants de la cause indienne se rendirent au village de Wounded Knee et l'occupèrent pour exiger qu'on reconnaisse leurs droits et leur terre.
Cet évènement est raconté dans un livre publié par les "Akwesasne Notes" en 1973 : "Voices from Wounded Knee". Il a été mis en film dans
Lakota Woman, siège à Wounded Knee, à travers la participation à l'événement de Mary Crow Dog.
En quelques heures, plus de 2.000 agents du
FBI, des policiers fédéraux et des représentants du Bureau des affaires indiennes cernent la ville et organisent un blocus avec des véhicules blindés, des mitrailleuses etc.
Le siège dura 71 jours et fit deux morts dont
Franck Clearwater, un indien qui se reposait dans une église. Une paix fut signée et les deux camps acceptèrent de désarmer. Les Indiens avaient instauré une communauté remarquable, avec des cantines communautaires, un service de santé et un hôpital, au sein du territoire assiégé.

Wikipédia

mardi 23 février 2010

Les saucisses

C'est la St Cochon chez les Reynaud,
IIl en faut de la poigne pour faire de bonnes saucisses.
N'est ce pas, Martine : tout est dans le patassage !

jeudi 11 février 2010

Notes de lecture


Le meurtre du Samedi Gloria de Raphaël Confiant (photo)


Dans la nuit du Samedi Gloria, le cadavre d'un homme d'une trentaine d'années a été retrouvé près des latrines publiques. Qui a tué Romule Beausoleil, conducteur de camion, d'un coup de pic à glace ? Quels étaient les ennemis de ce fils de " nègre-Congo ", un fier-à-bras appelé à devenir champion de damier ? Les suspects ne manquent pas pour l'inspecteur Dorval et son adjoint Hilarion qui vont mener l'enquête tambour battant. Et la recherche du meurtrier sera matière à une succession de portraits du petit peuple de Fort-de-France.
Ma note : 9/10


Des cliques et des cloaques de Jim Thompson


« Frank Dillon, il nous ressemble bien, au fond, à vous comme à moi. Sauf qu’il est un peu plus fou, et que ça le tracasse. Et que là où vous et moi, nous nous contentons d’oublier d’écrire à notre vieille grand-mère pour le Nouvel An, lui, il va plus loin dans le crime : il tue, et plusieurs fois. Mais au bout du compte, s’estime aussi innocent que vous et moi. Est-ce le dernier des salauds, ou le premier des pauvres types ? »
Ma note : 8/10

lundi 8 février 2010

ILHAM


Depuis que la candidature d'Ilham Moussaïd est connue, celle-ci est fortement critiquée. Ainsi à un sondage en ligne dans l'Express, 6 545 lecteurs ont répondu aux questions suivantes, faut-il interdire les femmes voilées de la vie politique :
oui : 82%
non : 14%
c'est le cadet de mes soucis: 4%.

Un tel taux est l'indice d'une islamophobie et d'une frayeur du spectre d'un politburo islamo-gauchiste, version actualisée de la conspiration judéo-bolchevique. Nous pourrions laisser la droite à ses frayeurs, si cette condamnation n'était pas relayé à Gauche. Et tout d'abord Madame Aubry qui s'indigne au nom de la laïcité. Cette Dame à des indignations bien sélective, a-t-elle oublié les « racines chrétiennes » que son père voulait inscrire dans un texte constitutionnel, a-t-elle oublié que depuis 1920 quand le P.S. était au pouvoir, il n'a rien tenté contre le concordat d'Alsace-Lorraine, a-t-elle oublié que Jospin a légitimé les réceptions publiques des papes avec l'argent public. Sur le plan de la laïcité la liste des manquements du P.S. est trop longue, le P.S. Est un mauvais donneur de leçon. Madame Forest invoque le combat féministe. L'exemple qu'elle prend en compte est tout à fait légitime et l'attitude des militants de l'époque est tout à fait condamnable. Elle pose une réelle problématique, celle des conflits « d'émancipation », y répondre demanderait de long développements. Cependant pour ne pas esquiver le débat, disons qu'il porterait sur deux axes :
1° il ne faut pas fétichiser les combattants (es) et à cet égard la lecture du livre de V. Linhart est instructif
2° tout acteur d'un mouvement social sait qu'un combat juste peut être mal conduit et n'atteint pas l'émancipation recherchée.
Ce débat mérite mieux que de se réclamer de la fidélité à l'esprit de mai 68 dont L.O. serait le parangon. A défaut d'être un acteur de cette période, ce que Madame Forest vu sa jeunesse n'a pu être, aucun historien sérieux ne peut prendre L.O. ou le P.G. Pour des parangons de l'esprit de mai 68. Quand aux traditions de gauche je lui rappellerai les paroles de La semaine sanglante « Quand tous les pauvres s'y mettront » ou du poème « La rose et le réséda ». Car il n'est pas dans la tradition des combats du mouvement ouvrier de dire « poètes vos papiers » ou « musulmanes vos papiers ».
J.L. Mélenchon a sans doute oublié que Charles Tillon n'a pas demandé aux « pen-sardines », ces ouvrières de Douarnenez, de choisir entre aller à la messe ou se syndiquer à la C.G.T.U., ni d'ailleurs d'enlever leur voile, pardon leur coiffe. Et cela bien que la C.G.T.U. S'était volontairement placée au sein de l'internationale communiste. Dans les faits les « pen-sardines » se sont syndiquées en masse à la C.G.T.U., ont gardées leur coiffe, et le dimanche à la messe dans leur missel à la place d'une image pieuse, elles mettaient leur carte de la C.G.T.U. bien en évidence. La tradition communiste perdure à Douarnenez plutôt que dans le reste de la Bretagne, la ferveur catholique plutôt moins. En ce qui concerne J.L. Mélenchon nous pouvons dire qu'il dérape complètement dans son article par le choix du support, Marianne qui considère que Besancenot et le N.P.A. sont les idiots utiles de Sarkozy d'une part et d'autre part de ne pas citer le nom de cette jeune militante. Ce n'est pas élégant, et c'est déraper. Mais J.L. Mélenchon avait déjà, à notre sens, dérapé sur les Bretons,. Cela devrait interroger chacun sur sa vision de l'unité des « prolétaires de tous les pays ».
En ce qui nous concerne, bienvenue à Ilham parmi la gauche de la gauche, en espérant c'est vrai, qu'un jour elle s'autorise à enlever son voile et pourquoi en commençant auprès de ses camarades du N.P.A. Qui ne devraient pas avoir d'attitudes patriarcales à son égard.

Derry.


samedi 6 février 2010

Haïti : Bébé Doc, le métro de Port au Prince et les dix plaies d'Egypte



Jean-Claude Duvalier, alias Bébé Doc, a exercé un pouvoir dictatorial sur Haïti pendant 15 ans, entre 1971 et 1986, avec le soutien de ses volontaires de la sécurité nationale, plus connus sous le nom de tontons macoutes.
Après s’être enfui avec l’aide des États-Unis et de la France, il fut secrètement accueilli à Grenoble au printemps 1986 avec 900 millions de dollars d’ « économies », au moment de la transition entre le gouvernement Fabius et celui de Chirac (1ère cohabitation).
C’est Régis Debray, chargé de mission aux relations internationales auprès de Mitterrand, et donc responsable du dossier d’Haïti de 1981 à 1985, qui se serait chargé de recevoir le dictateur (ce dont se souviendra Chirac en 2004 en confiant au guérilléro bavard le dossier du coup d’État contre Jean-Bertrand Aristide). Les bons et loyaux services de Debray lui vaudraient une nomination au conseil d’État par le fait du prince.
Jean-Claude Duvalier, officiellement en transit, est ainsi hébergé et protégé par la France depuis 1986.
Tous les ministres de l’Intérieur qui se sont succédés ont systématiquement déclaré qu’ils n’étaient pas au courant. On prétend que Duvalier est ruiné à cause de sa femme qui aurait fait main basse sur son magot. On le croise cependant toujours dans les luxueux hôtels et restaurants parisiens.
J’ai réussi à me procurer son numéro de portable, dans l’espoir de l’interviewer, ce qu’aucun journaliste français, curieusement, n’a songé à faire depuis 24 ans. Bébé Doc aurait tant de choses à raconter. Après un premier contact, il s’est malheureusement mis aux abonnés absents, très certainement à la demande expresse de ses protecteurs. Bébé Doc a l’obligation d’être discret. Cela fait partie du marché.
Il s’est exprimé en 2004, au moment du coup d’État, auquel je le soupçonne d’avoir accordé quelque soutien. À cette époque, j’ai entendu des diplomates français dire que le retour de Bébé Doc serait une bonne solution.
Plus récemment, Bébé Doc a fait parler de lui en proposant de mettre des fonds qu’il avait placés en Suisse au service des Haïtiens sinistrés. Cette réapparition n’est pas un hasard. Le jour même du séisme, la justice de Berne venait de refuser à l’État haïtien la restitution desdits fonds, après 24 ans de procédure. Une conseillère fédérale, Micheline Clamy-Rey, vient par ailleurs de se rendre à Port-au-Prince pour discuter de l’affaire avec le président haïtien Préval.
Le gouvernement fédéral songerait actuellement à voter d’urgence une loi sur la restitution des biens mal acquis qui empêcherait Bébé Doc de récupérer son pactole. En attendant, il compare, paraît-il, les malheurs d’Haïti aux dix plaies d’Égypte. Selon le dictateur, la onzième sera un tsunami. Tout cela pour punir les Haïtiens de l’avoir chassé.
À l’époque de Mitterrand, la France aurait signé un contrat faramineux avec le chef des macoutes pour réaliser un métro à Port-au-Prince. Le secrétaire d’État aux Finances de Bébé Doc, Frantz Merceron, se vantait même d’avoir eu la croix de la Légion d’Honneur pour ce contrat du siècle sur lequel sans doute il vaudrait mieux ne pas trop revenir, de peur de trouver un joli pot aux roses qui permettrait sans doute de comprendre pourquoi la France est obligée de garder sur son territoire le satrape haïtien. On se doute que le métro de Port-au-Prince n’a jamais vu le jour. Bébé Doc le regrette : si le métro avait existé, il aurait pu l’inonder en 1986 comme Hitler le fit pour le métro de Berlin en 1945.


Claude Ribbe



Lu dans le "Grand Soir", intéressant ! Non ?

jeudi 4 février 2010

Rando : Les têtes de Plémiat




Très belle randonnée proposée et menée par Nico. Nous partons de l'usine hydro-électrique de la Plaine (Bouvante le Bas). Le chemin suit un moment la Lyonne et s'élève rapidement à flanc de montagne. La montée est assez raide.
Nous arrivons sur les têtes dans une superbe hétraie. Au sommet, nous longeons la conduite alimentant l'usine de la Plaine (Zéro de conduite pour Maumau et le Vieux Rouge...les participants comprendront !). Nous marchons sur une bonne couche de neige à la descente au dessus des gorges du Chaillard.