VISITEURS

lundi 29 mars 2010

Notes de lecture

Bernard CLAVEL

Parmi mes dernières lectures, j'ai aimé :
  • "Du passé, faisons table rase" de Thierry Jonquet (9:10, un polar dans lequel Jonquet, le trotskiste règle ses comptes avec les vieux stals du PC).
  • "Un cargo pour l'enfer" de Bernard Clavel (8:10, une histoire pas spécialement optimiste, mais très bien racontée, comme Bernard Clavel sait bien le faire).
  • "Paulette et Roger" de Daniel Picouly ( 7/10, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire de fils qui veut vivre la vie de ses parents, mais finalement ça se lit bien).
  • J'ai lu aussi "Double je" de Sylvie Granotier et "Les sarments d'Hippocrate" de Sylvie M. Jema, deux polars assez ennuyeux.

dimanche 28 mars 2010

Louise Michel


A lire sur Bellaciao.com une interview de Solveig Anspach la réalisatrice du film " Louise Michel, la rebelle"

jeudi 25 mars 2010

Rando : Thorrenc


Une bonne participation pour cette paisible randonnée ardéchoise. Nous partons de Talencieux, petit village au nord de la vallée de la Cance. Nous suivons le GR de pays jusqu’à Thorrenc, charmant petit village, caché au fond d’un vallon et dominé par un château du XI ème siècle et sa chapelle. Puis le GR enjambe l’ancienne voie de chemin de fer Serrières – Annonay. C’est cette voie que nous allons emprunter. Au bout de quelques centaines de mètres nous arrivons sur un viaduc qui domine le village et son château, puis nous traversons le tunnel de Thorrenc (200 m.). un kilomètre plus loin nous arrivons au tunnel de Midon, nettement plus long (810 m.). A la sortie du tunnel, une surprise attend les marcheurs, Annie, Marie Jo et Marie Thé ont préparé et amené quatre grands paniers de bugnes plus les boissons. Cette pause a été très apprécié par les randonneurs. Le retour se fait le long du lac de Vert, en passant par le hameau de Balais.

jeudi 18 mars 2010

Rando : le pas du Buis




Nous sommes 14 au départ de cette randonnée proposée par Gérard. Nous partons de Combovin, plein sud à travers bois pour une longue montée jusqu'au pas de Boussière (745 m.)
Nous cheminons ensuite sur le plateau sur une petite route qui traverse les pâturages. A Mourras nous bifurquons à l'ouest pour gagner le pas du Buis. Avant le repas, nous poussons jusqu'au pas de la Croix (superbe panorama sur la vallée du Rhone, jusqu'au Mont Pilat et au Mont Mézenc). Nous cassons la croûte au pas du Buis et reprenons la descente par un très joli sentier qui serpente dans les buis. Nous faisons un petit écart pour aller jusqu'à la tour de Barcelonne (un beau donjon carré récemment restauré). Au retour nous nous arrêtons à la chapelle Ste Marguerite qui domine Combovin, puis nous descendons sur le village. Le beau temps, après ce long hiver, nous a fait particulièrement apprécier cette jolie ballade.

(Les photos sont de Jean et de Laurent)

dimanche 14 mars 2010

Jean Ferrat

Jean Ferrat, ressuscité, marche sur les eaux.
Même Sarkozy y va de son éloge, alors que Jean Ferrat a mille fois étrillé les types de son acabit, de ses idées, de son arrivisme, de son milieu.
« Qu’il chante, mais qu’il ne parle pas », disaient aux animateurs d’émissions de variété ceux qui tenaient les ficelles de l’ORTF.
Qu’il chante ? Oui, mais s’il-vous plaît, Jean, pas « Potemkine », chanson interdite sur les ondes, pas « Ma France », qui fait polémique.
L’engagement sans faille de cet homme aux côtés des travailleurs fit que l’intelligentsia le déclassa comme un sous-Brassens, sous-Brel, sous-Férré. Un sous-intellectuel, lui qui mit en musique tant de poèmes d’Aragon dont il était l’ami.
Aujourd’hui, aujourd’hui qu’il est mort, aujourd’hui qu’il ne peut plus ni chanter ni parler, ceux qui voulurent le museler, le cacher au fond de la classe, le priver de laurier, nous jurent qu’il fut un grand parmi les grands.
Pour un peu, ils rétrograderaient Brassens, autre censuré, mais pour des délits mineurs (gros mots, moquerie des pandores). Ferrat a chanté Cuba, il se mouillait contre la guerre d’Indochine et contre l’extermination des juifs. Brassens a chanté « Mourir pour des idées » et hélas ! « Les deux oncles », sorte de « match nul, la balle au centre » entre « l’ami des Tommies et l’ami des Teutons ».
Ces différences qu’il eut été malséant de noter du vivant de l’artiste, voyez comme elles vont être portées à son crédit aujourd’hui, avec un demi-siècle de retard sur le jugement du peuple qui lui rendit justice par ses acclamations quand les mous du bide tordaient le nez : « Populiste, démago, compagnon de route du PCF… ».
Les hypocrites qui pleurent sur son cercueil, les décerveleurs, sont prêts à ressusciter le Ferrat des années 60 pour que se taise le Ferrat des années 2000. Ce sage-là disait que, les médias étant ce qu’ils sont, il ne pourrait plus aujourd’hui, lui, Ferrat, ce géant que la mafia médiatico-politique pleure, enregistrer de disque.
Mais ils pleurent, ils pleurent ce dur à cuire qui a survécu au cyanure de leurs flèches pour mourir à l’heure de ses cheveux blancs. Ils inondent les alentours en se demandant in petto ou en comité de rédaction s’ils peuvent pousser le bouchon de leur obscène bassesse jusqu’à annoncer que la « perte irréparable » ne fut que provisoire. Car, Jean vient de ressusciter. « Edition spéciale, le grand chanteur, l’immense poète Jean Ferrat aurait été aperçu, marchant sur les eaux de l’Ardèche… »
Bon pour l’audimat, ça, coco. J’exagère ? Oui, mais à peine, diront (avec une mauvaise foi dictée par la tristesse) ceux qui fréquentent les salles d’attente de coiffeurs ou de médecins.
Ciao, Jean (et embrasse Georges, qui le mérite, malgré tout).
Théophraste.
14 mars 2010
Article repiqué dans "Le Grand soir"

Adieu Jean...


...Tu nous a quitté mais il nous reste tes chansons, les poètes ne meurent jamais tout à fait:

Ma France :

De plaines en forêts de vallons en collines

Du printemps qui va naître à tes mortes saisons

De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine

Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson

Ma France


Au grand soleil d'été qui courbe la Provence

Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche

Quelque chose dans l'air a cette transparence

Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche

Ma France


Cet air de liberté au-delà des frontières

Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige

Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige

Elle répond toujours du nom de Robespierre

Ma France


Celle du vieil Hugo tonnant de son exil

Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines

Celle qui construisit de ses mains vos usines

Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille

Ma France


Picasso tient le monde au bout de sa palette

Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes

Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes

De dire qu'il est temps que le malheur succombe

Ma France


Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une

Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs

En remplissant l'histoire et ses fosses communes

Que je chante à jamais celle des travailleurs

Ma France


Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches

Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien

Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche

A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain

Ma France


Qu'elle monte des mines descende des collines

Celle qui chante en moi la belle la rebelle

Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines

Celle de trente-six à soixante-huit chandelles

Ma France





samedi 13 mars 2010

Les ravioles





Bien sympatique veek end autour de la raviole organisé par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine de la Vallée de l'Herbasse.
Les photos sont d'Anne Laurent.
Un peu d'histoire avec Jean Michel :
Deux mots sur les ravioles, leur nom et leur origine

La réputation des pâtes italiennes est telle que l’on entend souvent évoquer à l’origine des ravioles du Royans un emprunt à des bûcherons italiens venus travailler dans le Vercors. L’autre dimanche, le nez baigné et enivré par les bonnes odeurs qui montaient d’assiettes où des ravioles plantureuses, bien au dessus de la « maille », s’étalaient sous leur couverture de fromage râpé, je me suis laissé aller à faire à voix haute deux-trois réflexions qu’à la demande d’Anne je mets par écrit.
D’abord les bûcherons italiens ne sont venus dans le Vercors qu’à la fin du XIXe siècle : auparavant les forêts étaient exploitées grâce à la main d’œuvre locale qui en tirait, péniblement, quelques revenus. Ce n’est que lorsque l’ouverture des routes a facilité le transport du bois et fait augmenter le volume à abattre au-delà de ce que les bûcherons locaux pouvaient absorber, que le recours à des forces extérieures a commencé. Donc plutôt tardivement, et en tout cas assez proche de nous pour qu’il soit curieux que le souvenir de l’inventeur ait disparu. Et donc adieu le mythe de la raviole séculaire !
Deuxièmement le terme de « raviole » pour désigner de la pâte contenant de la farce est attesté en France depuis le XIVe siècle. Donc nul besoin de bûcherons italiens pour importer le terme. De plus si ces bûcherons venaient de Vénétie il n’est pas certain que les pâtes farcies de forme carrée leur aient été connues sous ce nom. En Italie chaque région a son vocabulaire, surtout dans le domaine culinaire : par exemple en Piémont le terme « ravioli » est totalement inconnu pour désigner ce genre de pâtes, que l’on appelle « agnolotti ».
Troisièmement : « raviole », au féminin, désigne en occitan dans tout le Sud-Est, toute sorte de pâte farcie en général frites, appelées « rissoles » en Limousin. L’équivalent des « tourtons » du Champsaur, dont je ne serais pas du tout surpris qu’ailleurs dans les Hautes-Alpes ils soient appelés « ravioles ». Dans le Piémont occitan les « ravioles » sont même des gnocchi (pommes de terre et farines » en forme de quenelles servies baignant dans beurre noir et fromage onctueux et goûteux.

En résumé, est-il vraiment besoin d’aller chercher outre-Alpes une recette et un nom pour un plat pas si difficile que ça à inventer : deux couches de pâte avec une farce maigre en sandwich? Ce qui est plus intéressant c’est de considérer qu’avant l’explosion de la société de consommation, ce régal n’était pas connu en dehors de la région, seulement réservé à quelques « happy few » comme ceux qui étaient rassemblés dimanche.
JME

dimanche 7 mars 2010

Soirée télé


Hé bien non, je n’ai pas regardé les victoires de la musique hier à la télé, mais le très bon téléfilm sur la 3, qui relatait la déportation de Louise Michel en Nouvelle Calédonie. Sylvie Testud est remarquable dans le rôle de Louise Michel. Ensuite, j’ai zappé sur ARTE pour voir la suite du documentaire de la semaine dernière sur les indiens lakota.
On pouvait suivre l’aventure d’une radio associative indienne : Kili Radio fondée en 1979 à Wounded Knee. Six ans auparavant, au même endroit, plusieurs centaines de manifestants, soutenus par des militants de l'American Indian Movement, protestant à la fois contre la misère, le racisme et la corruption de leur gouvernement tribal, étaient assiégés, puis vaincus par une véritable armée de policiers et d'agents du FBI.
Trente ans plus tard, Fanny Bräuning tient la chronique de la petite radio communautaire qui, des hivers rigoureux aux étés torrides, rythme les journées de la réserve, l'une des plus pauvres et des plus belles des Etats-Unis.
Au cours de ce documentaire, on suit un entretien avec John Trudell - Je vous invite à voir et écouter « Grazy Horse » en cliquant sur le lien ci-dessous - L’émission se terminait par une communication avec Léonard Peltier, prisonnier politique depuis 1976.
En 1993, nous traversions le Dakota du Sud en compagnie de la famille Jensen


lundi 1 mars 2010

les Amis du Vieux Tilleul

Les secrétaires : Isabelle...

... et Josy.

C’est chez Maryse et Pierre que c’est tenue la troisième Assemblée Générale des Amis du Vieux Tilleul.
Le premier point à l’ordre du jour était l’élection des secrétaires, Isabelle et Josy ont été élues à l’unanimité pour remplacer Natacha et Virginie.
Ensuite nous avons établi le calendrier des manifestations pour 2010.
· 1er mai : soirée repas « La rencontre des voisins »
· 25 juin : Guy Ferraton, chanteur canadien, accompagné du groupe JALP donnera un tour de chant à la Chapelle de St Andéol.
· 28 aout : rencontre des anciens de l’école communale de St Andéol, pique nique tiré des sacs et animation autour du thème : « L’école ».
· 10 octobre : La marche du pot au feu.

Comme le veut la tradition aux AVT, c’est le verre et la fourchette à la main que s’est terminée cette réunion, pour apprécier l’excellent repas préparé par Maryse.