VISITEURS

mercredi 28 juillet 2010

Concert de Jacques Higelin




Hier soir, avec Marie thé nous sommes allés écouter Jacques Higelin en concert dans le cadre du Festival de Valence. Un peu déçu par la prestation du chanteur, surtout au niveau du texte : Higelin se veut engagé mais les textes sonnent creux. La soirée a tout de mème été sauvée par le dernier morceau : "Pars", mais aussi par le groupe "Des fourmis dans les mains" qui se sont produits en première partie (4 jeunes drômois plein de talent).

Séjour ardéchoix




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Marie-Claire, Martine, Marie-Thé et moi sommes arrivés à Rivaudon lundi à midi. Après le casse croûte sous l’orme et au bord du ruisseau (sans oublier la sieste vespérale), nous sommes descendus à St Cirgues en Montagne à pied (8 petits kilomètres aller et retour).
Mardi, nous partons du Lac d’Issarlès pour monter au Suc de Cherchemuse. Une agréable ballade qui nous mène à un sommet dominant le lac. En fin d’après-midi, Geneviève et Jean marc nous rejoignent. Soirée belote et Rummikub devant le feu de cheminée.
Mercredi, ascension et tour du Mont Mézenc sous un ciel un peu gris et très venté.
Jeudi, visite de Mazan l’Abbaye puis nous montons jusqu’à la maison forestière de la Becque où nous pique-niquons. La pluie nous oblige à rebrousser chemin. Heureusement nous avions fait un peu de bois la veille, il nous a été plutôt utile pour sécher nos fringues.
Vendredi, nous partons de Sagnes et Goudoulet pour aller à la cascade du Ray Pic. Malheureusement le site de la cascade est toujours fermé depuis l’accident de l’année dernière et ce malgré les affirmations de l’office du tourisme de St Cirgues.
Samedi, la dernière rando de notre périple ardéchois part de Cros de Géorand pour faire le tour du lac du barrage de Moulin de Peyron. Une très jolie boucle dans une belle forêt de fayards.
Dimanche, après un petit tour au marché de St Cirgues, nous nous retrouvons à nouveau sous l’orme pour le repas dominical où Fabienne et Jeff nous rejoignent.

lundi 12 juillet 2010

Cinoche : "La tête en friche" de Jean Becker


Synopsis :


C'est l'histoire d'une de ces rencontres improbables qui peut changer le cours d'une vie : la rencontre entre Germain, la cinquantaine, presque analphabète, et Margueritte, une très vieille dame très érudite. Germain mène une vie tranquille entre ses potes, sa copine Annette et sa caravane, installée au fond du jardin de sa mère. Il n'a jamais connu son père, sa mère s'est retrouvée enceinte de lui sans le vouloir et lui fait bien sentir. Et à l'école primaire, il était la tête de turc de son instituteur. Ses copains de bistrot l'aiment bien, mais se moquent souvent de lui. Pourtant Germain, loin d'être un imbécile, est un philosophe candide, un diamant brute dans lequel jamais personne n'a songé à tailler de facettes. Si sa tête est restée en "friche", c'est qu'on ne l'a pas cultivée. Un jour, il va rencontrer Margueritte qui va lui lire à haute voix des extraits de romans. Germain va découvrir la magie des livres, dont il se croyait exclu à jamais. Mais Margueritte perd la vue, et pour l'amour de cette petite grand-mère malicieuse et attentive, il ira jusqu'à se mettre à lire pour elle, à haute voix, lorsqu'elle ne pourra plus le faire. C'est une histoire qui parle de gens simples et vrais, parfois touchants, amusants et souvent très drôles. Une histoire tendre, pleine d'espoir, qui prouve qu'il est toujours possible d'apprendre et jamais trop tard pour être heureux.

Nous avons bien aimé ce film. Sans être des inconditionnels de Depardieu, il faut reconnaître qu'il a dans ce film un rôle à sa mesure. Gisèle Casadesus est extraordinaire et les second rôles sont très bons.

dimanche 11 juillet 2010

IF de Rudyard Kipling


C'est ce poème de Kipling que Jean a récité à Maurice pour ses quatre vingts ans : Un grand moment d'amitié que nous sommes tous fiers d'avoir partagé.

La vidéo ci dessous : "IF" mis en musique par Bernard Lavilliers.

http://www.dailymotion.com/video/x45fym_if-de-rudyard-kipling-chante-par-be_creation

IF

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie

Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,

Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties

Sans un geste et sans un soupir ;


Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre

Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre ;


Si tu peux supporter d'entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter des sots,

Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles

Sans mentir toi-même d'un seul mot ;


Si tu peux rester digne en étant populaire,

Si tu peux rester peuple en conseillant les rois

Et si tu peux aimer tous tes amis en frère

Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;


Si tu sais méditer, observer et connaître

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur;

Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,

Penser sans n'être qu'un penseur ;


Si tu peux être dur sans jamais être en rage,

Si tu peux être brave et jamais imprudent;

Si tu sais être bon, si tu sais être sage

Sans être moral ni pédant ;


Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite

Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,

Si tu peux conserver ton courage et ta tête

Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire

Seront à tout jamais tes esclaves soumis

Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un homme, mon fils.

jeudi 8 juillet 2010

Notes de lecture


J’ai lu dans la dernière période :

· « Une valse au Texas » de Max Crawford, un polar américain de presque 500 pages, assez ennuyeux, « Boring » comme dirait Brother in Law 01. Ca ne mérite pas plus de 3/10.

· « Le fort de l’Olive », un petit bouquin que Jean a offert à toute l’équipe de randonneurs de la Clarée. Ce livre a été écrit par le père de Jean alors qu’il était médecin militaire en 1910 au fort de l’Olive, juste au dessus de Planpinet. J’ai retrouvé dans ce bouquin l’état d’esprit que me décrivait mon grand oncle Johannes qui lui aussi avait fait son service militaire dans les chasseurs alpins à Jausiers près de Gap.

· Toujours pour garder l’ambiance de la vallée de la Clarée, j’ai relu le livre d’Emilie Carles : « La soupe aux herbes sauvages ». Ce bouquin est un vrai régal, l’histoire de la vie d’une paysanne, institutrice et montagnarde, un brin « Anar » aussi. Une vraie leçon de courage et d’humanité.

jeudi 1 juillet 2010

Le 14 juillet approche...


Au dernier conseil municipal, nous devions nous prononcer sur un nom pour une place nouvellement crée. On nous proposait le nom d’un personnage ayant vécu épisodiquement sur le territoire de la Commune. Comme une grosse majorité de claveysonnais, j’ignorais tout de ce « monsieur », c’est en cherchant sur la toile que j’eus plus de détails sur son parcours : Devenu préfet de Rome, ville occupée par les troupes napoléoniennes, notre homme, fervent catholique, se fit une raison de l’enlèvement du pape Pie VII, pour assurer sa belle carrière. Puis l’empire abattu se tourna tout naturellement vers la restauration pour pouvoir garder son statut, il devint préfet de la Gironde (Tiens ça vous rappelle rien ça ?). Ce que d’aucun appelle un grand serviteur de l’état, j’ai un peu tendance à qualifier ceci à de l’opportunisme.
Mais là où les information glanées sur le NET deviennent intéressantes c’est dans le paragraphe suivant : « A l’âge de la conscription en 1799, C. autodidacte, avait acquis la culture d’un humaniste. Les temps venus, C. n’ayant nullement la vocation militaire, ses parents lui achetèrent un remplaçant à l’armée, François G., tailleur de Tournon. Selon la convention, les de T. payèrent 624 livres dont 120 comptant et 504 livres au retour de l’armée. Mais François G., grenadier au 1er bataillon de la 7e demi-brigade, fut fait prisonnier dès 1799, conduit à Budapest où il mourut. Le reste de la somme due fut payé à sa veuve. »
En voila, une belle preuve d’humanisme : envoyer un pauvre bougre se faire trouer la peau à sa place !!!
Je faisais donc la proposition suivante : pourquoi pas donner le nom de François G. à cette place. François G. qui par son sacrifice permis à notre grand « homme » local de pouvoir tracer sa « brillante carrière politique ». Cette proposition n'a pas beaucoup intéressée mes collègues conseillers municipaux.
VIVE LA RÉPUBLIQUE (enfin ce qui l’en reste…)