VISITEURS

jeudi 31 juillet 2008

Rando : Les gorges du Nan

De bonne heure et de bonne humeur...

pour découvrir un site magnifique...


et se souvenir.

Guidés par Paulette, nous partîmes de Cognin par le fond des gorges pour arriver à Malleval, une très belle ballade sur une terre de souvenirs…

MALLEVAL, village martyr.

L’histoire du maquis de Malleval commence en 1943. Après l’instauration du Service du travail obligatoire (STO), l’abbé Pierre est confronté à un afflux de demandes d’asile. Le placement artisanal dans des fermes ne suffit plus… Avec André Demirleau, charpentier et futur maire de Voreppe, il crée le « Maquis Palace » en Chartreuse, dans une ancienne grange. Après plusieurs attaques italiennes, ce maquis est transféré dans le Vercors, sur le plateau de Sornin, où converge également le commandant de Reyniès, qui deviendra, sous le pseudonyme de commandant Rolland, le chef de l’armée secrète en Isère. Les camps de Sornin émigrent ensuite à Malleval. Perché à 1 000 mètres d’altitude, accessible par une unique route de 10 km, remontant les gorges du Nan depuis Cognin-les Gorges, ce village de montagne dispose d’abris suffisants pour y passer l’hiver. Le drame surgit le 29 janvier 1944. Les Allemands, guidés par des miliciens, profitent de la nuit pour prendre position sur les hauteurs de Malleval et encercler le site. Dans le même temps, une colonne investit Cognin-les-Gorges, prend plusieurs villageois en otage – Louis Revolle est exécuté pendant l’attaque du Moulin, Edouard Thomasset et la famille Replat sont déportés – , et, montant par la route des gorges du Nan, lance une attaque par le bas du village. Toute retraite est impossible. Les maquisards sont mitraillés, des civils exécutés ou brûlés vifs, le village incendié. 33 civils et maquisards disparaissent dans la tragédie. En octobre 1947, l’abbé Pierre, qui n’était jamais monté à Malleval pendant le maquis mais joua un rôle éminent dans son ravitaillement,
inaugure « Le Gisant », monument de pierre sculpté à l’entrée du village à la mémoire de ces victimes.

mardi 29 juillet 2008

La foire aux boeufs gras fête ses 100 ans


Comme je le disais en décembre, l'Association pour la sauvegarde du patrimoine de la vallée de l'Herbasse organise une exposition :"1908-2008 : 100 ans de foire des boeufs gras" du 2 au 17 août 2008, Salle de l'Esplanade de la collégiale de Saint Donat.


VENEZ NOMBREUX, RETROUVER LES TRACES D'UN PASSE PAS SI LOINTAIN !

vendredi 25 juillet 2008

Siné


Ancien lecteur de Charlie Hebdo ( Je ne me suis pas réabonné à cause de la ligne éditoriale de Philippe Val), j'apporte mon soutien sans réserve au dessinateur Siné, licencié par Val pour un article soi disant anti sémite (Voir Bellaciao.org et la pétition de soutien à Siné, plus de 4000 signatures) et je me demande ce que fout encore François Cavanna à Charlie...

dimanche 20 juillet 2008

COLOMBIE (suite)

PC de Colombie : Guillermo Rivera a bien été assassiné.


Sa famille, les organisations des Droits de l’Homme, le Parti Communiste Colombien et le Pole Démocratique Alternatif s’unissent pour dénoncer son assassinat comme un nouveau crime d’état.
Guillermo Rivera était un travailleur du secteur public, militant au PC Colombien, et ayant parcouru un long chemin dans le mouvement syndical.
Selon divers témoignages, il a été détenu illégalement à Bogota par la police il y a quatre mois, sans que l’on sache où il était depuis lors.
Le cadavre du dirigeant syndical a été enterré il y a environ un mois dans la ville de IBAQUE comme non identifié. Recherches entreprises par les organisations des Droits de l’Homme on conduit à exhumer son corps mardi, et à confirmer qu’il s’agissait bien de Guillermo Rivera.
Selon Jairo Ramírez, Directeur du comité Permanent des Droits Humains de Colombie, les campagne médiatiques pour la mobilisation en faveur de la libération des otages des FARC masquent les crimes d’état et les massacres contres les communautés paysannes.
Jaime Caycedo, Secrétaire Général du Parti Communiste de Colombie rend responsable le gouvernement qui n’a pas tenu compte des multiples alertes depuis la disparition de Guillermo Rivera, alors que les premières enquêtes disaient qu’il était détenu illégalement pas la police, et qui devra répondre de sa disparition et de son assassinat.
En Colombie existent 15 000 cas de disparitions, expression du terrorisme d’état et de la guerre sâle contre le mouvement populaire.
(Source Bellaciao.org)

samedi 19 juillet 2008

vendredi 18 juillet 2008

Rando : le Petit Som (Chartreuse)

Réunion au sommet (du Petit Som)


Le monastère de la Grande Chartreuse

Une randonnée en Chartreuse assez sportive. Nous partons du musée de la grande Chartreuse à 870 m.
Nous montons dans la forêt par un bon et beau sentier en lacets
A la sortie de la forêt, la montée se fait plus raide pour atteindre la cabane des ânes au pied du Col de Bovinant.
Pause casse croûte et on repart pour les derniers mètres avant le sommet du Petit Som (1780 m.).
La descente commence par un passage un peu délicat dans une faille, puis plus calmement dans une belle prairie jusqu’au Col de la Ruchère pour s’achever au pied du monastère.
Une très belle balade, Merci à Charlotte et Maurice : les initiateurs de cette belle journée.

dimanche 13 juillet 2008

Copinage

Denis JAMBON, poète et paysan, déclamant Baudelaire chez Martine et René GOBERT à Chantelerle les Blés.
Denis est viticulteur à Villié Morgon.
une visite sur son site s'impose :

vendredi 11 juillet 2008

Pérou

Révolte paysanne au Pérou

La grève paysanne est le prélude d’une grève générale convoquée par la centrale ouvrière péruvienne qui maintient en état d’alerte le gouvernement d’Alan Garcia, qui a ordonné la mobilisation des Forces Armées pour contrôler la protestation.
La campagne s’est soulevée hier contre le président péruvien Alan Garcia. Cette fois, la protestation a été menée par les paysans des communautés ancestrales andines, qui forment la population la plus pauvre et la plus abandonnée du pays. Vers 13 h, plus d’un millier de paysans ont pacifiquement pris la place principale de Cuzco, la plus ancienne capitale de l’Empire Inca, devant le regard de dizaines de policiers et de touristes qui à cette heure se promenaient dans le principal centre touristique du pays.
Des hommes et femmes, plusieurs d’entre elles portant leurs enfants sur leurs dos, sont arrivées dans le centre de la ville depuis leurs communautés, qui entourent la capitale cuzqueña. Les principales routes ont été bloquées par des barrages de paysans et il a fallu suspendre le service de trains au Machu Picchu, empêchant des centaines de touristes de s’y rendre et a indigné le gouvernement. Les marches de protestation et les blocages de routes se sont répétés dans différentes zones du pays. La grève paysanne de 48 heures commencée hier sera rejointe aujourd’hui par la grève nationale convoquée par la Centrale Générale des Travailleurs du Pérou (CGTP), la principale centrale syndicale du pays.
Les paysans protestent contre une récente loi du gouvernement qui permet le retour des grandes propriétés rurales et la liquidation de plus de sept mille communautés paysannes qui existent dans le pays et aussi contre la hausse du prix des engrais, les bas prix de leurs produits et en rejet du Traité de Libre Commerce (TLC) avec les Etats-Unis qui permet l’entrée de produits agricoles nord-américains subventionnés. La grève agraire s’est ressenti avec le plus de force dans la zone andine du pays, spécialement dans le sud, où se trouve Cuzco. Dans cette ville, coeur de l’opposition au gouvernement d’Alan Garcia, et dans d’autres villes et villages de la région sud andine, le rejet du gouvernement dépasse les 80 pour cent. Cela s’est senti hier durant les protestations antigouvernementales.
A Ayacucho, au sud-est de Lima et au nord de Cuzco, la protestation, qui a réuni des milliers de personnes, a aussi été contre la présence des troupes nord-américaines, qui depuis un peu plus d’un mois se trouvent dans cette zone du pays, zone narco et de guérilla, faisant des tâches "éducatives"...
Le sujet a dérivé non seulement en un affrontement du président Alan Garcia avec la population d’Ayacucho, mais aussi avec le président bolivien Evo Morales, qui lors de récentes déclarations a qualifié la possible installation d’une base militaire nord-américaine au Pérou comme une menace pour toute la région. Durant cette escalade verbale entre Garcia et Morales, le président péruvien a accusé le mandataire bolivien de promouvoir la grève convoqué par les syndicats paysans et les syndicats péruviens, bien qu’il n’ait pas montré de preuves qui soutiennent son accusation. Les organisateurs de la grève ont refusé de recevoir un supposé soutien d’Evo Morales ou de tout autre personne étrangère. Le sujet a mis les relations entre le Pérou et la Bolivie dans une situation délicate.
"Le champ ne se rend pas", "non à la vente de nos terres", étaient quelques uns des mots d’ordre que les paysans ont crié dans la ville de Cuzco et dans quelques autres villes du pays. "Le gouvernement veut nous liquider, faire disparaître les communautés pour remettre nos terres aux étrangers, aux propriétaires fonciers, aux mineurs. Nous vendons le kilo de pommes de terre 60 centimes (20 centimes de dollar) et ils nous vendent le sac d’engrais 240 sol (80 dollars). Nos ventes ne nous permettent pas de compenser les coûts de production. Ils nous tuent de faim. Et avec ce TLC, tout va être pire parce que le prix de nos produits va encore descendre plus. Ce gouvernement est un malheur pour nous", a dit à Página/12 Julio Pumayari, chef de la communauté d’Yupango, situé à 3700 mètres d’altitude et à un peu plus d’une heure de Cuzco.
Carlos Noriega, Pagina/12, 09 juillet 2008. http://www.pagina12.com.ar/diario/e... Traduit par http://amerikenlutte.free.fr

mercredi 9 juillet 2008

€€€€€€

Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, a pris à 77 ans la place occupée par Bernard Arnault sur le trône des plus grandes fortunes professionnelles de France en 2008, selon un classement établi par le magazine Challenges et publié mercredi.
La fortune de Gérard Mulliez est évaluée par le magazine à 21 milliards d'euros, tandis que celle du président de LVMH, Bernard Arnault, dépasse légèrement les 18 milliards.
Ce que ne dis pas le magazine, c’est le nombre de paysans ruinés par ce pur produit du capitalisme français.
M. Mulliez doit sa fortune à l’exploitation des petits producteurs et de ses salariés et au racket exercé sur les consommateurs.
Tout cela avec la bénédiction de Sarkozy 1er

vendredi 4 juillet 2008

A Snurff

Quand l'eau baisse, les fourmis mangent les poissons ; quand l'eau monte, les poissons mangent les fourmis.

Proverbe thaï (Piqué sur le blog de Madame de K)

jeudi 3 juillet 2008

Rando : les carrières romaines

Troupeau à Pré Peyret

La rando préférée de Marie Thé, le beau temps, les petites fleurs et les copains étaient au rendez vous du 2 juillet.