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mardi 28 décembre 2010

Polar


Dans ce que j'ai lu dernièrement, il y en a un qui sort du lot, le bouquin de Phillipe Carrese : "Filet garni". Je n'avais pas bien accroché à la lecture de : "Trois jours d'engaste", mais celui ci oui !!!


4ème de couverture:

Ca commence par un simple coup de main et ça pourrait bien finir en catastrophe écologique ! Mais cela, Richard l'ignore.Il sait seulement qu'il doit convoyer des fûts pour rendre service à

son " beauf ", l'affligeant Gilbert. Bien sûr, les fûts sont toxiques, mais ce n'est rien à côté de la haine qui anime un certain gitan... Sur un ton désopilant, avec son humour particulièrement grinçant, Philippe Carrese nous montre comment une galère nauséabonde peut vite se transformer en nef infernale.

samedi 25 décembre 2010

Bravo Siné !!!



Charlie Hebdo condamné dans l’affaire Siné : « Tout le monde en parle » ?
Publié le 17 décembre 2010 par Colin Brunel
Nous avons attendu quelques jours avant d’en parler. C’est désormais une certitude : la nouvelle n’a pas fait grand bruit. En tout cas, nettement moins que « l’affaire Siné », lors du licenciement sans préavis de l’humoriste par Charlie Hebdo, en juillet 2008. Et pourtant, l’épilogue judiciaire de « l’affaire » est net et sans bavure : le licenciement était injustifié, Charlie Hebdo devra payer des indemnités à Siné.
Souvenons-nous. Dans Charlie Hebdo du 2 juillet 2008, on peut lire, sous la plume de Siné, dans sa chronique hebdomadaire (« Siné sème sa zone »), les lignes suivantes :
« Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l’UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n’est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! »
À tout seigneur tout honneur, c’est à Claude Askolovitch que revient la gloire d’avoir lancé « l’affaire Siné » : sur l’antenne de RTL, le 8 juillet 2008, il dénonçait « un article antisémite dans un journal qui ne l’est pas, Charlie Hebdo », et informait l’auditeur que Philippe Val allait « faire son éditorial pour expliquer que Siné est une ordure, a dérapé totalement et devrait partir ».
Il était pourtant manifeste que dans cette chronique, comme Acrimed l’écrivait à l’époque, Siné ne faisait que moquer « l’arrivisme d’un jeune homme envisageant une conversion religieuse pour épouser une héritière ». Mais qu’importe, le feu avait aussitôt embrasé la plaine médiatique, et les chasseurs de fantômes antisémites y allèrent tous de leur commentaire. BHL, forcément, qui dans une tribune publiée dans Le Monde, estimait que « Philippe Val, le directeur de “Charlie Hebdo”, a raison de demander à Siné de s’excuser ou de démissionner, pour avoir publié une chronique antisémite ». Alexandre Adler, évidemment, qui pontifiait dans Le Figaro : « Il ne devrait pas y avoir le moindre doute sur le caractère antisémite des propos de l’auteur ». Ou encore Laurent Joffrin [1] et… Philippe Val.
Le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, qui ne sévissait pas encore comme directeur de France Inter, sommait Siné de présenter des excuses publiques. Sans succès. Siné apprenait son licenciement de l’hebdomadaire « satirique » [2] le 16 juillet… dans les colonnes du journal. La lettre lui annonçant son éviction lui parvenait après son renvoi. Philippe Val, ou l’amour du beau geste.
Deux ans et demi plus tard, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris répond à Philippe Val [3], dans un jugement dépourvu de toute ambiguïté : « Il ne peut être prétendu que les termes de la chronique de Maurice Sinet sont antisémites, (…) ni que celui-ci a commis une faute en les écrivant (…). [De plus,] Il ne pouvait être demandé à Siné de signer et faire paraître une lettre d’excuse ». Charlie Hebdo (plus précisément la société Les Éditions Rotatives) est donc condamné à verser 20 000 euros à Siné pour rupture abusive de contrat. En outre, pour le TGI, « la médiatisation de la rupture et le caractère humiliant de son annonce apprise en même temps que les lecteurs par la publication du numéro du 16 juillet 2008, ont causé à Siné un préjudice moral qu’il convient d’indemniser en lui allouant la somme de 20 000 euros ». Soit un total de 40 000 euros.
Un bandeau devrait bientôt figurer sur la une de Charlie Hebdo : « Par jugement du 30 novembre 2010, le tribunal de grande instance de Paris a condamné la société Les Éditions Rotatives, société éditrice du journal Charlie Hebdo, à payer à M. Maurice Sinet dit Siné la somme de 40 000 euros à titre de dommages et intérêts pour rupture abusive de leur collaboration à la suite de la parution de la chronique de Siné dans le numéro du 2 juillet 2008. »
Cela donnera au moins quelque publicité à un jugement accueilli par un silence médiatique assourdissant, en comparaison du tumulte suscité lors du licenciement de Siné. L’Humanité (dans son édition du 13 décembre), Rue89, Bakchich et Arrêts sur Images s’en sont fait l’écho, ainsi que quelques blogs, dont celui de Gérard Filoche, proche de Siné. Une dépêche AFP a circulé, reprise sur les sites Internet de plusieurs quotidiens et hebdomadaires, sans aucun commentaire. Pas d’article dans les versions papier. Pas de long développement sur l’affaire, bien entendu, sur l’antenne de France Inter. Mais peut-être n’est-ce qu’une question de temps…
Philippe Val va-t-il, comme il l’avait exigé de Siné, présenter des excuses publiques dans Charlie Hebdo ? Ou alors, sur France Inter, comme lorsqu’il s’était invité à l’antenne pour justifier les renvois de Stéphane Guillon et Didier Porte ? BHL va-t-il écrire une tribune enflammée dans laquelle il reconnaît s’être trompé ? Laurent Joffrin va-t-il consacrer une page « Rebonds » de Libération à démentir ce qu’il avait écrit dans ces mêmes pages au moment de « l’affaire » ? Que vont faire Alexandre Adler, Claude Askolovitch et tant d’autres ? Les médias vont-ils, plus d’une semaine après la publication du jugement rendu contre Charlie Hebdo, se faire l’écho de cette nouvelle qui clôt une affaire en cours depuis deux ans et demi, et qui avait fait couler tant d’encre ? Suspense...



Il y a quand mème une justice...

mercredi 22 décembre 2010

Noyeux Joël (suite et sans doute fin)


En décembre c'est l'apothéose,

La grande bouffe et les p'tits cadeaux,

Ils sont toujours aussi moroses,

Mais y'a d'la joie dans les ghettos,

La Terre peut s'arrêter d'tourner,

Ils rat'ront pas leur réveillon;

Moi j'voudrais tous les voir crever,

Étouffés de dinde aux marrons.


Etre né sous l'signe de l'hexagone,

On peut pas dire qu'ca soit bandant

Si l'roi des cons perdait son trône,

Y'aurait 50 millions de prétendants


Renaud (Exagone)

Ca c'était avant que le petit père Séchan n'ait succombé aux sirènes du "Chaud Biz"

dimanche 19 décembre 2010

Noyeux Joël

Il n’y a pas pire période que la fin de l’année. Et tous les ans ça recommence… Entre hypocrisie, surconsommation, idolâtrie païenne et religieuse, mettons les deux pieds dans les plats de foie gras et de foi grasse.
Dès le début décembre, notre vue est polluée par des kilomètres de guirlandes lumineuses toutes plus monstrueuses les unes que les autres. Du moindre village paumé jusqu’à la capitale, personne n’est épargné par ces horribles étoiles filantes, motifs ridicules ou autres effets clignotants du plus mauvais goût. Certains appellent ça la « magie de Noël » et trouvent ce gâchis électrique « féérique ». Tous les dégoûts sont dans la nature… Mais où sont nos camarades du Clan du néon toujours prompts à débrancher les enseignes commerciales lumineuses aussi inutiles que coûteuses ?
« Magie », « féérie », n’ayons pas peur des mots pour qualifier une fête bassement religieuse. Nous sommes sensés fêter quoi ? La naissance supposée de Jésus Machin (la date de l’heureux événement a pas mal bougé au cours de l’histoire), fruit transgénique d’une « vierge » et d’un « esprit sain » ! La fable serait amusante si elle ne s’était pas transformée en tragédie au fil des siècles. La fiction a laissé place à la réalité la plus criminelle qu’il soit. Sans prétendre à l’exhaustivité, citons les croisades, l’Inquisition, l’évangélisation sanglante des peuples d’Afrique, d’Asie et des Amériques, les multiples complicités de l’Eglise avec le fascisme… jusqu’aux viols d’enfants par des légions de curés pédophiles. Elle est belle la charité chrétienne. Dans votre messe, n’oubliez pas de chanter Minuit crétins.
« Magie », « féérie », n’ayons pas peur des mots pour qualifier une fête bassement commerciale. Une supercherie chassant l’autre, les bons Pères Noël, tout droit descendus du Ciel made in Coca Cola, encombrent trottoirs et magasins, télés et catalogues, paradis de la surconsommation et de la mal bouffe. Faisons l’inventaire de la hotte merveilleuse : jouets guerriers, jouets sexistes, jouets toxiques, cadeaux fabriqués par des petites mains surexploitées au bout du monde… La fête quoi ! Et il n’y a pas grand monde pour chasser les marchands du Temple. Le culte du tiroir caisse est roi. Même le dimanche. Oubliées les lois scélérates. Oubliés les slogans sur la répartition des richesses. C’est la trêve des con… fiseurs. La petite marchande d’allumettes version 2010 ne passera pas l’hiver. Surtout si elle est Rom et habite un campement qui ne tardera à être rasé par la grâce de la loi Loppsi 2 (qui ne mobilise pas beaucoup les droidelomistes).
Bon, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Un temps à se faire ours pour hiberner loin de ces fêtes factices qui se termineront, last but not least, par des vœux hypocrites de « bonne année ». Cérémonial que nous devons accomplir en moins de trente jours auprès de gens qui, au mieux, nous indiffèrent ou, au pire, nous indisposent.
En attendant qu’on puisse remettre le nez dehors sans risquer en plus de chuter sur le verglas, je vais me consoler au chaud avec Marie-Noëlle, la fille du Père Noël.
Un article de Paco, lu sur Bellaciao, dont j'approuve à 99 % le contenu

vendredi 17 décembre 2010

Quand la mer monte.


Une chanson ressortie de l'oubli par Marie Thé et ses copines pour le repas de fin d'année des randonneurs.

A écouter en cliquant sur le lien ci dessous :

mercredi 15 décembre 2010

Paléonthologie

Un auditoire captivé,

...par les choristes,

...et par la théorie de l'évolution.

La rando de fin d’année emmenait les 22 marcheurs de La MJC de Saint Donat, de Champos au Bois de Sizay, pour aboutir au restaurant « Le Peuple Vert », où les attendaient des copains moins matinaux et un bon casse croûte.
Ces marcheurs, ont eu la bonne fortune de découvrir dans les baumes au dessous de Sizay, trois spécimens d’Homo Sapiens, voir Erectus (par intermittence…) Nos marcheurs n’écoutant que leur générosité ont, sans hésitation, invité ces lointains ancêtres à leur table. Ils ne furent pas déçus, sous un air un peu frustre, les trois rescapés de l’age de pierre, ont fait preuve d’une grande culture, notamment en réactualisant les thèses de Darwin.

jeudi 9 décembre 2010

La rando improvisée

- "Eh bien, Agnès et André, déja fatigué ?"

D'où l'expression : en rang d'oignons.


L'église du vieux Cobonne


En remplacement de la rando de Boffres, annulée aux vues des conditions météo, nous improvisons une marche au départ d’Aouste sur Sye, direction plein nord, vers la croix du Bésot. C’est à ce carrefour que nous pique-niquons. De là, nous redescendons sur le vieux village de Cobonne. Après avoir traversé la Sye, nous montons au serre de Ferrande, puis au serre des Aigles et retour par la Rouveyre.
Au fait que veut dire le mot « rouveyre » en occitan ?
La gagnante ou le gagnant aura le droit de refaire cette randonnée au printemps.

jeudi 2 décembre 2010

Première neige


Première chute de neige de cet hiver 2010/11.

De 30 à 40 cm. et du moins 6 au thermomètre.

Si la neige complique le travail du paysan,

elle fait aussi la joie des bambins.

- N'est ce pas Loulou ?