Nous avons renouvelé l'opération "caillettes". Avec, cette fois ci l'avis d'un expert : l'oncle Marcel. L'oncle Marcel était un saigneur (de cochon), Tous les hivers, il allait de ferme en ferme tuer le cochon. Les journées commençaient avant jour pour se terminer quant le soleil était couché. Il fallait faire le boudin, les caillettes, les saucisses et le lard à saler. Dans nos campagne, le cochon (le caillon) était la base de la nourriture du paysan et le saigneur était un personnage très important, on lui réservait bon accueil et bonne table. L'oncle Marcel a commencé ce travail très jeune, d'abord comme apprenti d'un autre de mes oncles : Albert, qui devait devenir son beau frère par la suite. C'était vers la fin des années 30 à l'époque, ils se déplaçaient à pied la caisse à couteau et la machine à hacher sur le dos, souvent dans la neige et la nuit. Le travail était dur mais relativement bien payé. L'oncle Marcel qui était aussi paysan a pris sa retraite dans les années 80. Aujourd'hui, il prodigue encore ses bons conseils de charcutier et autres à ses enfants ou neveux.
MERCI TONTON !
Pour faire une centaine de caillettes, il faut 10 kg d'herbe ( Epinard, poirée, salade ou blette, certains mettent du chou...) une tête de cochon , de la gorge , de la poitrine et une frissure ( Poumons, coeur, foie, rate...) On fait cuire la tête, on hache le tout, on assaisone et on fait des petits patés qui tiennent dans le creux de la main et on recouvre de coiffe. On les fait cuire au four ou sur des patates. On peut aussi les manger froides.
BON APPETIT, BIEN SUR !
1 commentaire:
et il participe avec sa femme à toutes les fêtes de notre joli hameau de St-Andieu
je pense qu'ils viendront danser ce soir !!!
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