La crise alimentaire dans les discussions de Davos Le spectre d’une nouvelle crise alimentaire a suscité de vifs débats lors du Forum de Davos où les dirigeants et conseillers de bon nombre de pays ont pris très au sérieux une menace qui risque de s’amplifier avec l’expansion de la population mondiale. Alors que les prix des denrées ont atteint des niveaux comparables à ceux de 2008 au moment des « émeutes de la faim », cette décision a été largement soutenue par son homologue indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, qui a fait de la question le thème majeur de son allocution. « La prochaine guerre ou conflit économique pourrait avoir lieu autour de la rareté des ressources si nous ne gérons pas le problème ensemble », a-t-il averti, soulignant le danger d’explosion sociale. Lors d’une table ronde, la directrice du Programme alimentaire mondial, Josette Sheeran, a soulevé la question devenue brûlante après les manifestations en Afrique du Nord, dont beaucoup craignent qu’elles ne fassent tâche d’huile. « Nous ne savons pas qui va régler (le problème) mais nous savons qu’il faut le faire », a répondu la ministre française de l’Économie, Christine Lagarde, estimant que le monde ne pouvait se permettre de nouvelles crises alimentaires. Ces crises généreraient « beaucoup d’autres problèmes", pas seulement pour les économies en développement. "Cela nous affecterait tous ».
AGRA PRESS
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Une crise due surtout à la spéculation des groupes capitalistes sur les denrées alimentaires, le trader devant son PC ou son Mac qui achète des tonnes de blé, riz ou soja en espérant une hausse est un affameur qui devrait se retrouver devant un tribunal, mais c'est bien connu les requins ne se bouffent pas entre eux.
Et pendant ce temps la France liquide ses paysans et brade son agriculture : La France perd sa 1ère place de pays producteur de denrées alimentaires, devancée par l’Allemagne.