VISITEURS

dimanche 28 décembre 2008

Cinoche : Louise-Michel


Louise-Michel, un film de Benoît Delépine et Gustave Kerven avec Yolande Moreau, Bouli Lanners, Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel, Philippe Katerine, Mathieu Kassovitz, Siné, Denis Robert... 1h34.


Cela se passe quelque part en Picardie. Dix ouvrières sont à cran suite à des rumeurs de plan social dans leur entreprise. Pour les rassurer, le patron leur offre de superbes blouses neuves avec leur prénom brodé. Un beau gage d’avenir...
Le lendemain matin, elles découvrent que les machines de l’usine textile ont disparu pendant la nuit et que le taulier véreux s’est barré sans laisser d’adresse.
Plutôt que de poser à poil sur un calendrier pour arrondir les fins de mois, elles décident de mettre en commun leurs 2000 euros d’indemnités pour engager un type qui butera le patron. Une ouvrière bourrue est chargée de recruter le « professionnel ». C’est Louise (ex-Jean-Pierre). Elle tombe sur le plus loser des flingueurs, un plouc même pas capable d’aligner un clébard à bout portant. C’est Michel (ex-Cathy). Louise-Michel tourne autour de cette rencontre embrouillée. Nous sommes évidemment très loin de la véritable histoire de la militante anarchiste (1830-1905) que nous avons déjà croisé sur Le Mague. Néanmoins, Louise-Michel part d’une histoire vraie. On se souvient de ce patron pourri qui avait délocalisé ses machines en un week-end.
En attendant de regarder sur France 2 le téléfilm de Solveig Anspach consacré à la déportation de Louise Michel en Nouvelle-Calédonie (avec Sylvie Testud dans le rôle de notre bonne Louise), il faut aller voir ce Louise-Michel vitaminé qui, d’une manière caustique et inattendue, nous montre la voie. Pour s’en sortir, sûr que les manants vont devoir bouffer du patron et, sans doute aussi un peu, du flic. Retour aux fondamentaux. Avant le générique de fin, les réalisateurs ont pris soin de citer Louise Michel : « Maintenant que nous savons que les riches sont des larrons, si notre père, notre mère n’en peuvent purger la terre, nous quand nous aurons grandi, nous en ferons du hachis. » A table !


Article publié sur le site Bellaciao : Un film jubilatoire !
Cliquez sur le lien ci dessous pour voir la bande annonce :

2 commentaires:

depoilenpolitique a dit…

La condition ouvriere et des travailleurs en général n'a pas fini de faire travailler les artistes cinéastes ou autre tellement les coups qui nous sont porté sont dur , mais , pour ma part je suis sûr que le prolétaria ne pliera pas indéfiniment l'échine tôt ou tard ,il se lèvera, faisons en sorte que celà soit le plus vite possible, et que ces conditions nous ne puissions les voir qu'au cinéma

Fraternellement

JC depoil

depoilenpolitique a dit…

La condition ouvriere et des travailleurs en général n'a pas fini de faire travailler les artistes cinéastes ou autre tellement les coups qui nous sont porté sont dur , mais , pour ma part je suis sûr que le prolétaria ne pliera pas indéfiniment l'échine tôt ou tard ,il se lèvera, faisons en sorte que celà soit le plus vite possible, et que ces conditions nous ne puissions les voir qu'au cinéma

Fraternellement

JC depoil