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mercredi 17 décembre 2008

Note de lecture


4ème de couverture :

« La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter. »C’est Buffett qui a formulé ce jugement.Pas Marie-George, non. Warren.Deux « f », deux « t ».La première fortune mondiale.Et c’est une évidence, sans doute, en cette époque où un « marché du luxe en forte croissance » côtoie « les émeutes de la faim ». Une banalité, même, dans une France où le CAC 40 annonce des « profits records » et des « mégadividendes » tandis que, d’après l’INSEE, les salaires stagnent depuis trois décennies. Une certitude statistique quand 9,3% du PIB a glissé, en vingt ans, du Travail vers le Capital.Une évidence, alors.
Sauf qu’il a fallu, justement, un Warren Buffett pour la dénoncer. Jamais nous n’aurions osé, nous, prononcer ces mots, « guerre des classes » : par crainte de paraître « archaïques », « simplistes », « manichéens ». Et, avec nous, c’est toute une gauche qui s’autocensure, qui s’enlise dans le salmigondis de la « complexité ». Toute une gauche avec des chefs qui déguisent leur lâcheté en « courage », leur renoncement en « audace », et qui causent gentiment de « rénovation », de « modernisation » pour mieux masquer leur trahison.
François Ruffin est reporter pour l’émission de France Inter Là-bas si j’y suis et collabore au Monde diplomatique.
Merci à Elodie (La Louve) de m'avoir fait découvrir ce bouquin. Rien de bien nouveau sous le soleil capitaliste, mais il est des vérités qu'il est bon de réaffirmer.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Et oui , l'ami tu as milles fois raison , à force de se taire ,à force de laisser faire , on banalise des possession de fortunes colossales /
On trouve rien à redire à ce qu'un président dépense en une soirée l'équivalent de 3 ans de RMI . On admet la dictature de l'argent . Mais nom de dieu tu as raison , nous devons relevé la tète ,et stop , l'argent , le vrai se sont les travailleurs qui le produise , arrêtez de les traiter comme des chiens !
Nos vies valent mieux que leur fortune
Amitiés fraternelles du paysan de l'allier

Dominique a dit…

Ils nous emmènent droit dans le mur. Qu'on se le prenne ou qu'il se passe quelque chose avant, de toute manière ça ne pourra pas durer bien longtemps comme ça.
Mais bon, en attendant, bonnes fêtes tout de même !

Joune a dit…

ce livre à l'air bien .
moi j'ai fais un nouvelle article le vieu rouge ! viens viteeee ^^
sinon Passe de bonne fête de noêl , une bonne année aussi =D
à bientot !

PS : connais tu de bon livre comme celui ci ?

bye ! hasta siempre la victoria !!